---L’année dernière Samsoum a invité les blogueurs à s’exprimer le 1er juillet pour libérer la parole et briser les tabous en Tunisie. Cette journée a remporté un certains succès (ici).
L’actualité et les récents événements du bassin minier de Gafsa (ici et là) imposent, plus que jamais, que nous manifestions notre vigilance face à la désinformation et au black out des sources officielles.
Le 1er juillet prochain, les blogueurs intéressés sont appelés à faire vibrer leur clavier au nom de la liberté d’expression. Cette journée est une initiative non partisane, ouverte à tous ceux qui ne supportent plus l’hypocrisie et la langue de bois, à ceux qui veulent briser les tabous qui étouffent la société Tunisienne.
Soyons au rendez-vous !
Je republie ce que j’ai écrit l’année dernière (ici) en constatant qu’il est toujours adapté à la situation actuelle :
Beaucoup de Bloggeurs s'autocensurent, n'osent pas appeler un chat, un chat, n’osent pas désigner les coupables dont tout le monde connaît l’identité (et je fais, je le sais partie de ceux qui sont parfois trop timides) c'est compréhensible, surtout lorsque l’on ne vit pas à l’étranger. Mais si nous sommes plusieurs à tenter de briser les tabous, d'ouvrir les verrous, bref "libérer" cette parole, nous ferons un pas, par cette "mise en mots" pour une mise à mort d’une situation qui pourrie et qui fait mal à ce pays qui nous est cher.
Serrons-nous les coudes plutôt que de nous invectiver, de nous diviser…on peut discuter de la manière et peut être ne pas se contenter d’une seule journée!!Se perdre en querelles inutiles, entre personnes qui sont finalement d'accord sur le fond pour déplorer la situation d'État mafieux, l'hypocrisie d'un régime autoritaire, est une perte pour la crédibilité de la bloggosphère et peut être, je devrais ajouter sans prétention pour la véritable société civile de contre-poids, voire l'opposition démocratique qui évidemment ne saurait être monolithique.
Bref, la division des oppositions démocratique tue tout espoir de changement et c’est sur ce réflexe de repli sur des petites controverses intestines que comptent le pouvoir pour perdurer indûment.