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Les antidépresseurs et autres tranquillisants sont-ils trop consommés ?

Publié le 07 juin 2008 par Brunetisa
Les Français sont les plus grands consommateurs d’antidépresseurs et de tranquillisants au monde. Un Français sur 4 y aurait recours régulièrement. Près de 200 millions de boîtes sont prescrites chaque année.
Je tiens avant tout à préciser que je sais parfaitement qu’il existe une différence entre antidépresseurs et tranquillisants. Mais, ces deux psychotropes ont globalement le même objectif : luttez contre le mal-être. Les premiers sont destinés à faire disparaître la tristesse, les troubles de l’humeur, la dépression et les seconds s’occupent plus de l’anxiété. Ils sont d’ailleurs quelquefois prescrits en même temps, les tranquillisants l’étant au tout début de la dépression.
Faut-il craindre la très forte consommation de psychotropes ? Est-elle exagérée ou est-ce le signe d’un profond malaise de la société ?
Ce questionnement ne semble pas anodin depuis qu’une étude anglo-américano-canadienne de février 2008, paraît démontrer que les antidépresseurs n’auraient pas plus d’effets qu’un placebo, sauf pour les dépressions les plus sévères.
Il résulterait donc de cette étude que la plupart des individus qui consommeraient des antidépresseurs et tranquillisants en France le font pour rien. En effet, tous ne sont pas atteints de dépression sévère.
C’est justement cela le problème.
Il semble que depuis quelques années, les gens se soient rués sur les antidépresseurs et les tranquillisants, au moindre prétexte. Un peu d’angoisse, deux mauvaises nuits de sommeil, une petite baisse de moral et hop, antidépresseurs ou tranquillisants !
Pour eux, c’est la solution idéale, moi, je dirai plutôt la solution de facilité. Qui ne connaît pas autour de soi des proches ou connaissances sous antidépresseurs ou tranquillisants ? Moi, personnellement, j’en connais déjà au moins 4.
Attention, je ne dis pas qu’il faut supprimer les psychotropes. Ils ont une efficacité certaine sur les personnes atteintes de dépression sévère, qui ne pourraient pas s’en sortir sans.
Mais, pourquoi les prescrire à tout bout de champ, pour un simple mal-être passager ? Ne faudrait-il pas rechercher des solutions de remplacement plus naturelles ?
Avant de sauter sur les antidépresseurs et tranquillisants, les gens ne devraient-ils pas se prendre en mains, chercher les causes de leur mal-être, de leur angoisse, et trouver les solutions les plus adaptées et les moins « risquées » ?
En effet, les antidépresseurs et psychotropes ne sont pas des bonbons, ils ont des effets secondaires, comme la dépendance (qui arrive très rapidement), la prise de poids conséquente (plus de 20 kg en trois mois pour certains), l’irritabilité, etc.
De nos jours, il semble que les gens fuient de plus en plus leurs responsabilités et préfèrent faire l’autruche plutôt que d’essayer de résoudre leurs problèmes. Ils se disent, je vais prendre un antidépresseur et je verrai la vie en rose, je serai déconnecté des réalités de la vie… Mais, pendant ce temps-là, la source de leur mal-être, de leur angoisse subsiste et risque de s’aggraver si rien n’est fait pour les résoudre.
Pour que la vie soit plus belle, il faut apprendre à affronter les problèmes. Il faut les affronter à bras le corps. Ce n’est pas toujours facile mais c’est le meilleur moyen que je connaisse pour s’en sortir. Ce n’est pas en se réfugiant dans les psychotropes que les problèmes disparaîtront comme çà, d’un coup de baguette magique !
Il faut aussi apprendre à relativiser les choses. Certains se font des montagnes de pas grand-chose. Ils se considèrent comme les plus malheureux du monde, les moins chanceux, ils veulent toujours plus, ils passent leur temps à faire leur « Caliméro ». Ils ne parviennent pas à se satisfaire de ce qu’ils ont. A force, ils n’apprécient pas la vie telle qu’elle est. Ils ne vivent pas tout bonnement et se morfondent dans leur coin alors qu’il y a des tas de choses belles autour d’eux.
Ils ont oublié que la vie était belle et qu’elle valait le coup d’être vécue pleinement, qu’il ne faut pas rechercher absolument Le Grand Bonheur (plein d’argent, la plus grande maison, la plus belle voiture, etc.) mais profiter à fond de chaque petit moment de bonheur que nous offre la vie (le parfum d’une rose, le sourire d’un enfant, le geste de tendresse de son conjoint, un bon repas, une promenade sur la plage, etc.). Cela peut paraître naïf à certains mais croyez-en mon expérience, depuis que je pense comme cela, ma vie est plus belle. Lorsque vous aurez appris à apprécier ces petits moments, vous vivrez pleinement et vous vous apercevrez que, bizarrement, c’est seulement à partir de là que de plus grands bonheurs arriveront.
De plus, des solutions simples et « naturelles » existent pour combattre le mal-être, sans qu’il soit nécessaire de prendre des psychotropes. Je sais de quoi je parle, j’ai moi-même connu des moments difficiles dans ma vie, mais je n’ai jamais voulu avoir recours aux antidépresseurs et tranquillisants. J’ai beaucoup travaillé sur moi et j’ai fini par trouver des solutions qui m’ont permis de m’en sortir.
Avant de vous précipiter sur les psychotropes, prenez-vous en mains et voyez ce que vous pouvez faire par vous-même. Pour la plupart d’entre vous, ils ne seront pas nécessaires.
Pour les autres, atteints de profonde dépression, n’hésitez pas à aller consulter un médecin, il vous prescrira les psychotropes les mieux adaptés à vous, afin que leurs effets ne soient pas plus négatifs que positifs.
Il faut réserver les antidépresseurs et tranquillisants à ceux qui en ont vraiment besoin !
Si, vous aussi, vous voulez combattre votre mal-être de manière « naturelle », vous trouverez de plus amples informations ici : http://url-ok.com/872aa4

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