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DMLA: Les 3 facteurs clés qui poussent à l'inflammation – Ophtalmology et JAMA Ophtalmology

Publié le 19 septembre 2015 par Santelog @santelog

DMLA: Les 3 facteurs clés qui poussent à l'inflammation – Ophtalmology et JAMA Ophtalmology3 facteurs de mode de vie, évitables et modifiables ressortent, avec ces études soutenues par le US National Eye Institute (NEI/NIH), comme majeurs dans le risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). En particulier, combinés à des gènes de prédisposition, ces facteurs vont augmenter considérablement le risque, dans un effet de synergie biologique. Alors que les estimations donnent plus qu’un doublement de la prévalence de la DMLA entre 2010 et 2050, la prévention de la maladie commence par des mesures simples de mode de vie.

Les facteurs génétiques et de mode de vie vont contribuer au développement de la DMLA de façon synergique. L’alimentation, l’exercice et le tabagisme apparaissent ici comme les 3 principales variables  » d’ajustement  » du risque. 3 facteurs qui vont, ou pas influer sur le risque génétique de DMLA. Ainsi, les personnes ayant une prédisposition génétique voient leur risque s’accroître considérablement en cas d’antécédents de tabagisme, d’insuffisance de pratique de l’exercice physique ou d’apports insuffisants de fruits et de légumes.

Réduire son risque de DMLA passe ainsi par 3 mesures simples, arrêter ou ne pas fumer, pratiquer l’exercice et manger suffisamment de fruits et de légumes.

Les chercheurs de l’Université de Wisconsin-Madison, de l’Université de l’Iowa et de l’Université des sciences de la santé de l’Oregon ont étudié le niveau de risque chez des femmes, âgées de 50 à 79 ans, ayant participé à la cohorte CAREDS (Carotenoids in Age-Related Eye Disease Study), démarrée en 1991 et portant sur les comportements et les résultats de santé de plus de 160.000 femmes. Les données de mode de vie et les facteurs génétiques connus ont été pris en compte.

337 femmes de l’étude ont développé une DMLA, 91% ont été diagnostiquées à un stade précoce.

L’analyse constate que,

Øles porteuses de 2 allèles génétiques de risque, ayant des antécédents de tabagisme (soit au moins sept paquets-années), une alimentation malsaine et ne pratiquant pas suffisamment d’exercice ont un risque multiplié par 4 de DMLA, par rapport aux femmes qui portent les mêmes facteurs de risque génétiques mais suivent un régime alimentaire sain et pratiquent l’exercice au moins 8 à 10 heures / semaine.

Les niveaux de vitamine D sont à nouveau évoqués, également, dans le risque de DMLA : Eux-aussi peuvent jouer ce rôle synergique avec les facteurs génétiques, selon les données d’une autre étude menée par la même équipe. Ainsi, une carence en vitamine D (moins de 12 ng / ml de 25-hydroxyvitamine D) est associée à un risque multiplié par 1,8 de DMLA chez les femmes sans risque génétique et multiplié par 6,8 chez celles ayant  » 2 allèles à risque « .

La notion de synergie biologique : Les gènes, le mode de vie et la nutrition travaillent ensemble de manière synergique dans la médiation de l’inflammation impliquée dans la DMLA. La vitamine D qui réduit l’inflammation et le développement de la DMLA est elle-aussi associée au mode de vie…

Sources:Ophthalmology Sept. 8, 2015 DOI: 10.1016/j.ophtha.2015.07.029Joint associations of diet, lifestyle, and genes with age-related macular degeneration JAMA Ophthalmol. August 27, 2015 doi:10.1001/jamaophthalmol.2015.2715 Association between vitamin D status and age-related macular degeneration by genetic risk

DMLA: Les 3 facteurs clés qui poussent à l'inflammation – Ophtalmology et JAMA Ophtalmology
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