Publié le 21/09/2015 par
Frédéric Zabalza
La société parisienne GNC mène ses premiers projets d’habitat participatif à La Rochelle. Un concept inédit de colocation destiné aux jeunes actifs célibataires.
Gérarld Paulmier, gérant de GNC, dans l’une des chambres spacieuses du duplex.© XAVIER LÉOTYTrois belles chambres à louer, en plein centre-ville, bénéficiant d'un confort moderne, avec chacune sa salle de bain. Une salle à manger commune, équipée d'une grande cuisine. Dites un prix. 600 euros ? Non. 500 euros ? Non plus. Réponse : 450 euros (électricité + Wi-Fi compris).
Les loueurs de meublés à La Rochelle devraient peut-être revoir leurs tarifs, si l'on en juge la qualité des logements proposés au 27 rue Albert-Ier. Situé presque en face de l'Oratoire, ce vieil immeuble sert de laboratoire à une expérience inédite, menée par le Groupe national de Colocation (GNC). Cette start-up, née en 1994 en Ile-de-France, promeut l'habitat participatif, en accompagnant dans leurs projets des investisseurs privés (promoteurs immobiliers, maîtres d'ouvrage, architectes, etc.).Par habitat participatif, entendons la colocation, un concept aussi vieux que la propriété privée, mais qui reste encore à développer.« Ça existe depuis longtemps, mais à petite échelle. Ce n'est qu'aujourd'hui que ça commence à prendre, parce qu'on manque de logements et que les gens ont moins d'argent », explique Gérald Paulmier, gérant de GNC, persuadé depuis toujours que la colocation n'est pas réservée aux seuls étudiants installés autour des cités universités. Pour preuve, les trois chambres de la rue Albert-Ier sont destinées aux « jeunes actifs célibataires ».