Un billet qui fait suite aux quelques marches dans le massif des Ecrins, mis ici ou encore là dans mon autre blog.
Ce billet qui perd 400 mètres en quelques instants. Partir des steppes alpines a 2400 m, pour finir a la station de Merlette.
Perdre 400 mètres en quelques instants. Une sorte de symbole de ce mois de Septembre, où j'ai l'impression d'avoir perdu beaucoup en peu de temps. Sauf du poids : j'ai grossi en un an d'après la balance de ma médecine du travail...
Je n'ai jamais été d'un naturel optimiste, et toujours la triste faculté de voir davantage le verre à moitié vide que moitié plein.
Pourtant, en ce moment, rien ne me pousse à l'optimisme. L'actualité générale, la médiocrité et la méchanceté ambiante. Et ma vie personnelle et professionnelle, qui va de pair. Je ne parle ni de foot ni de politique, car là la déprime serait totale et irrémédiable...
Tous les signaux donneraient à croire que demain sera largement pire qu'aujourd'hui. Et que rien n'y changera, la ligne de chemin de fer semble bien droite, et je vois pas beaucoup d'aiguillage...
Un billet montre les différents paysages selon l'altitude. Avant le retour à la station de Merlette.
Non sans un petit passage au forest des Estaris. Un ancien hameau de montagne. Quand j'étais petit, il y avait un marchand de bonbon de montagne (au miel, au génépy...). C'était chouette.
Billet sans un grand moral. Qui est à l'image du mien ce soir. J'aurais envie de dire que demain à ira mieux, mais je n'y crois pas une seule minute.
Alors ne nous racontons pas d'histoire... Et regardons un peu la montagne, et attendons l'automne qui vient.