Par Talia Stiegler - 23/09/2015 | 12:40
Selon la même source, une délégation égyptienne de haut niveau séjourne actuellement à Paris pour débattre de l'achat de ces navires. Elle a été chargée par le chef d'Etat égyptien, Abdel Fattal al Sissi, de négocier un contrat avec DCNS, qui est responsable de la vente des deux Mistral pour le compte du gouvernement tricolore. Par la même occasion, la partie égyptienne a entamé des discussions en vue d'acquérir les deux corvettes Gowind. Cela peut être possible grâce à une option incluse dans le contrat conclu en mai 2014 portant sur la vente de quatre corvettes Gowind.
La délégation égyptienne a même effectué un déplacement sur le chantier naval Saint-Nazaire en Loire-Atlantique. Toutefois, les discussions achopperaient, selon certaines indiscrétions relayées par la presse française, sur le coût d'acquisition des deux Mistral, des bâtiments de projection et de commandement (BPC), arrêté par le ministère français de l'Economie et des Finances. Un prix que la délégation égyptienne estime trop élevé.
A ce propos, le secrétaire d'Etat français au Budget, Christian Eckert, a indiqué que les Mistral sont l'objet de négociations confidentielles avec divers Etats dans le monde. Il a également fait savoir que l'éventuelle revente de ces deux Mistral ne fait pas forcément partie du projet de budget 2016, qui sera présenté le 30 septembre prochain.
Pour rappel, la France devait initialement vendre ces deux Mistral à la Russie contre la somme de 1,2 milliard d'euros (1,32 milliard de dollars). Mais, le gouvernement français a finalement refusé d'effectuer la livraison des deux bâtiments en raison de la crise ukrainienne. En cas d'acquisition, l'Egypte devrait placer l'un de ces navires en Mer Rouge et l'autre en Méditerranée, non loin de la Libye.
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