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Buzzer ou mourir

Publié le 24 septembre 2015 par Cebeji

e reconnais que c'est un peu ronflant comme titre mais le ronflement a l'avantage de réveiller celui qui dort donc...
Si vous interrogez un jeune sur son avenir professionnel, il vous dira sûrement :
" Plus tard je ferai Star ! "

(source

Buzzer ou mourir

Cela tombe bien puisque les fabriques de star sont maintenant légion ; l'accès à ce statut, pardon, ce métier d'avenir, est rendu possible à tout le monde qu'on soit animateur radio ou télé, présentateur, pigeon de télé-réalité etc...un peu comme la légion d'honneur finalement.
Naturellement, le candidat potentiel à la staritude pourvu d'une vocation profonde mûrement réfléchie orchestrée par les médias, tape aux portes de la télé (qui n'ont pas encore été dérobées), prompt à pousser la chansonnette, lancer une botte de navets à plus de 5 mètres, raconter des histoires de toto ou encore pleurer sur sa précédente rupture injuste et méchante.
Ce parcours du con battu l'amène à se camescoper dans des situations ô combien hilarantes afin de provoquer l'illustre " buzz " sur les sites d'hébergement vidéo.
Buzz qui, à l'origine est un pêtard qu'on fait tourner d'où l'idée de diffusion...
Luc Muller)

Bref, pour exister, la graine de star poursuit sa quête effrénée, recourant au téléphone portable toujours prêt pour la capture de l'instant pourvu qu'il soit " culte ".
Les valeurs ont tellement disparu qu'il suffit qu'une séquence ait attiré bon nombre de spectateurs pour devenir culte. Le manque de chance ambiant confine au manque de culte et lui-même à la création de celui-ci ; vous me suivez ?
La dévalorisation collective cherche donc à se soigner par l'acquisition de nouvelles valeurs et du coup les fabrique mais elles sont synthétiques !

Revenons à nos brebis égarées.
Malgré tous leurs efforts, le buzz ne marche pas à tous les coups alors comment faire ?
Certains naviguent aux frontières de la " morale ", cultivent leur côté borderline, tout pour attirer l'attention et engendrer les dérives auxquelles on a assisté ces derniers temps.
On en revient toujours à la même chose, être ou paraître avec une grosse perte de sens pour le premier terme.
C'est la rançon d'une société d'images régressive qui nous rappelle notre tendre enfance à l'école quand nous obtenions des images pour bonne conduite.

Alors prenons le buzz en marche à destination du trou du culte et les égos seront rois !!!


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