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Critiques Séries : Nashville. Saison 4. Episode 1.

Publié le 28 septembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Nashville // Saison 4. Episode 1. Can’t Let Go.


Nashville revient pour une saison 4 et je pense que personne n’avait imaginé cela possible il n’y a pas si longtemps que ça. Je n’aurais jamais cru possible que Nashville puisse durer aussi longtemps. Les audiences ne sont pas brillantes mais suffisantes pour que ABC décide chaque année de renouveler la série. Dès l’ouverture de l’épisode on cherche à nous faire patienter un peu plus quant au destin de Deacon en se concentrant en grande partie sur notre très chère Juliette Barnes. Sauf que cette dernière ne va pas très bien. La scène qu’elle passe au téléphone avec Rayna était terrible mais aussi un point de départ intéressant. Cela permet de rappeler que Nashville est un soap-opera avant tout et une bonne idée. La relation entre Juliette et Rayna reprend des couleurs cette année après avoir plus ou moins perdu de sa beauté l’an dernier. C’est aussi un épisode qui permet de reprendre les choses dans le bon sens, et d’offrir à une saison 4 de nouvelles intrigues. Car ce qui manquait à la série l’an dernier c’était un certain sens du renouveau. Je n’avais pas été très passionné par la plupart des intrigues qui respiraient le réchauffé. Je suis content de voir que Nashville peut enfin aller de l’avant. Du point de vue de Rayna, de Juliette, de Deacon, de la famille Barnes, et du reste aussi, notamment de Will qui est en train de perdre pied et de se morfondre depuis son coming out.

Ce n’est pas facile d’être un chanteur de country gay mais d’un autre côté nous sommes en 2015 et il prend un créneau qui n’existe pas vraiment donc pourquoi ne pas en profiter pour se construire un nouveau public. Il est beau garçon en plus. L’histoire de Deacon est quant à elle assez étrange. Disons que ce n’est pas le meilleur aspect de cet épisode car je n’ai pas grand chose à faire des simagrée de Deacon. Le futur a beau être un peu plus joyeux pour le personnage, je me demande s’ils ne vont pas chercher à nous surprendre dans le mauvais sens encore en cours d’année. Deacon ne peut pas être un personnage heureux j’ai l’impression étant donné qu’il n’a pas pu être heureux en trois saisons et qu’il lui ait toujours tombé quelque chose dessus. Deacon c’est un peu moi d’ailleurs quand j’y pense. Moi aussi je n’ai de cesse d’enchaîner les problèmes et les malheurs. Mais cela ne veut pas dire que j’ai envie de me retrouver en Deacon. Je n’y arriverais probablement jamais. Accessoirement, Rayna est touchée par une rumeur comme quoi son label serait un échec vaniteux est quant à lui intéressant. Rayna a aussi besoin de nouvelles têtes pour son label. Gunnar et Scarlett cela ne suffit pas même si tous les deux ont un potentiel certes. Leur petit duo était assez mignon au milieu de cet épisode.

Mais je ne veux pas une saison sur Gunnar et Scarlett. Le probe!me c’est que ces deux là ont toujours une façon bien à eux de tout rater dès que la série tente de leur donner une occasion de nous surprendre. Rien n’est véritablement surprenant non plus de toute façon. Rien à signaler du point de vue de Layla, Maddie ou encore Daphne. De ne sont pas des personnages importants de toute façon et il y a encore 21 épisodes pour développer leur histoire. Je me demande si Nashville n’est pas en train d’enfin se réveiller. Cet épisode nous embarque vers de nouveaux horizons, tente des choses et permet enfin d’aller de l’avant. Après les intrigues de bébé ridicules de Juliette l’an dernier, je pense que cette année sera celle de la rédemption. Nashville a été un peu maltraitée par la grossesse de Hayden Pannetiere qui n’a rien apporté de neuf à la série. C’est une bonne nouvelle que de la voir au fond du gouffre, de tenter de garder les apparences et c’est une bonne chose. Finalement, sans avoir nécessairement hâte de voir la suite, cette saison démarre bien mieux que la saison 3. Il était temps que Nashville puisse enfin nous proposer quelque chose de neuf (surtout après la disparition de papa Barnes alias Eric Close dans le processus).

Note : 6/10. En bref, la série reprend de façon un poil plus intéressante que l’an dernier.


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