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Last days in Paris

Publié le 29 septembre 2015 par Aurore Ubdp @AuroreUBDP

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“Les seules pensées zen que vous puissiez trouver en haut d’une montagne sont celles que vous avez apportées avec vous.” – Robert Pirsig / Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes  

Je dois bien avouer que ça me démangeait de vous en parler alors que nous n’en étions qu’aux prémisses, mais sur ce coup là, j’ai eu besoin d’attendre que ce soit sûr. Et je peux crier ma joie aujourd’hui sur la toile : nous quittons Paris ! ENFIN ! Je suis, nous suivons, mon homme dans une contrée de la région nantaise suite à l’évolution de son activité professionnelle.

Dans la vie, je n’ai jamais eu peur de prendre des risques, de me retrouver encore au chômage, de repartir à zéro quitte à changer de métier car je sais que j’ai cette capacité à rebondir même si tout ne se construit pas en un claquement de doigts. Non, ce dont j’ai le plus peur c’est de la soumission librement consentie à la routine : celle qui est mortelle et qui crée des regrets terribles d’être passée à côté de sa vie. Et la mienne ici, était devenue étouffante voire un rien déprimante. Pourtant, avertir mes proches, mes collègues aura été une étape difficile mais néanmoins nécessaire dans ce processus de libération.

Vivre ici ne m’a jamais plu ni même ressemblé, je savais que c’était une étape. Un passage que je ne regrette pas mais que je m’apprête à laisser avec délectation. Très vite, les réflexions de mon entourage ont commencé à fuser : il y a moins de travail hors Paris & RP, les salaires sont moindres… C’est faux pour la 1ère affirmation (heureusement que tout ne se joue pas ici, comment fait le reste du pays sinon ?) et pour la seconde… WTF ?

L’énergie que me procurait ce baby boy à naître et la situation professionnelle de mon homme auront accélérées nos démarches. Il est temps de préparer telle une chef de projet, notre déménagement, accompagnée par les bonnes âmes et les muscles qui auraient envie de nous prêter main forte. Et c’est comme ça, que du département 95, nous rejoindrons celui du 44 tant espéré en fin d’année !

Et je suis sûre d’une chose, c’est que ce sera : sans regrets !

 



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