La capitale de la République centrafricaine est depuis plusieurs jours le théâtre de nouvelles violences dont les conséquences humanitaires inquiètent le Comité international de la Croix-Rouge. L’institution demande à ce que les travailleurs humanitaires puissent avoir accès aux personnes qui ont besoin d’être secourues.
Elle demande également aux parties concernées de protéger de la violence la population et les infrastructures civiles, et tout particulièrement les personnels et structures de santé.
« La violence à laquelle la population de Bangui est à nouveau exposée est alarmante et nous empêche de fournir l’assistance dont celle-ci a grandement besoin, avertit Jean-François Sangsue, responsable du CICR en Centrafrique. Empêcher les organisations humanitaires de faire leur travail, notamment en pillant bureaux, entrepôts et biens destinés aux plus vulnérables, réduit dangereusement la capacité à porter secours aux blessés et aux malades. Cela met aussi la vie de dizaine de milliers de civils en danger ».
Les activités du CICR se poursuivent dans le reste du pays et l’institution est prête à reprendre ses activités dans la capitale dès que les conditions de sécurité le permettront.