Le désopilant exercice de simili-démocratie concocté par Hidalgo ne se passait pas comme prévu. La date du vote par Internet, sans contrôle réel puisque n'importe qui créant un adresse mail bidon pouvait usurper un nom, a été repoussée et les chiffres de participation ont crû en conséquence. Ces votes ont naturellement dépassé les suffrages papier et, devinez-quoi, les projets les plus verdâtres et bobos, à base de pistes cyclables et de jardins, l'ont emporté haut la main. Le problème de la démocratie dite participative est qu'elle exige, pour être crédible, autant de contrôle et de vigilance qu'un scrutin ordinaire. Livrée à des manipulateurs, elle tourne à la guignolade.
Pour voter en ligne, il suffisait disait la mairie de : " ... créer un compte "Paris Connect" et ... de fournir les informations suivantes : adresse
électronique, code postal de résidence ou de travail, date de naissance." Point Barre.
Quand on sait que le vote électronique en faveur des projets retenus a dépassé les deux tiers des suffrages exprimés en leur faveur, on mesure le niveau de fiabilité du scrutin ! Les libellés bidons, du genre "Du vert à tous les étages" étaient parfois lauréats avec 80 % de votes électroniques.
Va donc pour les boboismes en tout genre, cyclistes et plantouzesques !