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LGV Bordeaux - Paris en 2017 : Juppé dénonce une "desserte au rabais"

Publié le 01 octobre 2015 par Blanchemanche
#LGV #SNCF

Publié le 01/10/2015  par SudOuest.fr avec AFP

La SNCF propose 13 allers-retours directs et sans arrêts entre Bordeaux et Paris. C'est trop peu, juge le maire de Bordeaux, qui en appelle à Manuel Valls

LGV Bordeaux - Paris en 2017 : Juppé dénonce une À partir de juillet 2017, Bordeaux sera à 2h05 de Paris avec la LGV© 
XAVIER LEOTY
Alain Juppé ne décolère pas. Les propositions de la SNCF de fréquences et cadencements des trains sur la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Paris, à partir de 2017, ne lui conviennent pas.
Il s'en est indigné dans un courrier adressé au Premier ministre Manuel Valls, également transmis à Ségolène Royal (Environnement) et Alain Vidalies (Transports), et dévoilé par Challenges.Le maire de Bordeaux se base sur les recommandations formulées en juin dernier par le médiateur mandaté par la SNCF, Jean Auroux, mais profite surtout du coup de projecteur porté sur la le projet de LGV vers Dax et Toulouse validé par le gouvernement la semaine dernière. À l'époque, c'est son vice-président au Transports à la métropole de Bordeaux, Christophe Duprat, qui était monté au créneau. Cette fois, Alain Juppé se saisit publiquement du dossier.

19 allers-retours direct au lieu de 13

Dans sa lettre, il estime que la proposition de desserte faite par la SNCF pour cette ligne qui mettra Bordeaux à 2h05 de Paris, à savoir "13 allers-retours directs" et sans arrêts (en réalité 13,5), est "tout à fait insuffisante".Il compare notamment la desserte proposée à celle dont devrait bénéficier, selon lui, Rennes Métropole en 2017, "avec 14 trains rapides pour une population inférieure de 40% à celle de la métropole bordelaise". "Les dessertes directes de Lille et Lyon (...) sont supérieures de 40 et 60% à celles proposées pour Bordeaux", souligne également le maire de Bordeaux.Il demande "la mise en place d'une vraie navette, c'est-à-dire un train direct à l'heure, et en pointe, à la demi-heure, soit 19 allers-retours directs", sans "réduire les dessertes avec arrêts intermédiaires". Jean Auroux proposait neuf liaisons de ce type, avec des escales à Libourne, Tours ou encore Angoulême.

Arbitrage de Manuel Valls

En juin dernier, Alain Rousset, président (PS) de la région Aquitaine, avait également jugé "inacceptable" l'absence d'un "cadencement avec des trains toutes les demi-heures aux heures de pointe". Lisea, société concessionnaire, avait aussi fait part de sa déception. Elle milite en effet pour une multiplication des liaisons... qui lui permettraient de gonfler ses revenus."Les collectivités territoriales comme les contribuables, entreprises et ménages, ne comprendraient pas que l'effort d'investissement qui leur est demandé se solde par une desserte au rabais", écrit Alain Juppé qui réclame "l'arbitrage" de Manuel Valls dans ce dossier.http://www.sudouest.fr/2015/10/01/lgv-bordeaux-paris-en-2017-juppe-denonce-une-desserte-au-rabais-2141378-625.php

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