Là-bas il n’y aura que l’herbe et toi
pense au silence d’un paysage heureux
où glissent les troupeaux de laine
je vivrai dans tes yeux pour oublier la ville
avec un toit de brume
à l’heure profonde des enfants
pense aux midis blancs
aux fraîcheurs nocturnes
au rayonnement du pain sur la table
aux soleils frais de septembre
quand nous tendrons les bras vers les feuilles d’eau
Maïa Touzelet