Benders // Saison 1. Episode 1. Pilot.
IFC s’illustre depuis quelques temps dans des comédies assez originales comme Portlandia ou encore Garfunkel & Oates. Benders s’inscrit plutôt bien dans cette direction prise par la chaîne de mettre en avant des jeunes talent de la comédie. C’est même assez drôle de retrouver Lenny Venito (The Neighbors) ou encore Mark Margolis (Breaking Bad). Dans cette comédie créée par Tom Sellitti (Sirens, Maron) et Jim Serpico (Maron, Sirens), on retrouve une galerie de personnages tous très différents les uns des autres mais l’ensemble ne fonctionne pas aussi bien que prévu. Je me suis terriblement ennuyé devant ce premier épisode, sans qu’il n’y ait vraiment d’idées derrière. D’un point de vue comique c’est même assez pauvre. Les répliques manquent de folie, l’ensemble manque d’idée et l’on a donc rapidement l’impression que Benders ne fonctionne pas du tout. Voire pas aussi bien que l’on aurait probablement pu l’attendre. Le problème que cette série a c’est qu’elle n’intéresse personne. Enfin, peut-être que des téléspectateurs se sont laissé prendre aux yeux mais personnellement j’ai trouvé l’ensemble assez décevant. Tout au long de ce premier épisode, je me suis demandé si c’était moi ou si Benders est bien une série qui met mal à l’aise. Ce n’est pas par ses répliques ou son humour mais disons qu’il n’y a rien de véritablement drôle, rien de véritablement bon et ce malgré tous les efforts pour se dégoter quelques bons comédiens.
Les mésaventures d'un groupe d'amis, tous obsédés par leur ligue amateur de hockey...
Produite par Denis Leary, je pense que je suis complètement hermétique à son humour. Celui qui a créé Sex&Drugs&Rock&Roll (l’une des plus grosses déceptions pour moi cette année), revient donc ici avec une production qui colle parfaitement à ce qu’il a pu faire sur FX. Sauf que ce n’est pas vraiment aussi bon que je n’aurais probablement pu l’espérer. Le problème qu’il y a là dedans c’est que je ne sais pas vraiment où est-ce que Benders veut véritablement aller. Même d’un point de vue de son humour, je suis complètement perdu. Alors ce n’est pas aussi fouilli que Sex&Drugs&Rock&Roll. Cette dernière gagnait justement des poids grâce à ça et j’étais content de voir que Benders pouvait faire des choses complètement différentes. Mais rapidement on se rend compte qu’il n’y a pas grand chose à attendre des conneries de cette comédie. Elle a beau être assez étrange sur les bords, une fois que l’on a vu le premier épisode on se rend rapidement compte que ce n’est qu’une sorte de coquille vide. Pour tout vous dire, je n’ai même pas envie de voir le second épisode. Je crois que j’ai vu suffisamment de choses pour me donner envie de zapper. Pourtant le grand père, incarné par Mark Margolis est un personnage haut en couleur.
Mais pas suffisamment. Tout est bien trop fade dans une comédie qui aurait probablement pu faire d’autres choses. IFC a beau tenter de bonnes expériences par moment, je trouve que cela manque aussi de folie. Les dernières créations que la chaîne nous a proposé comme Comedy Bang!Bang!, The Spoils Before Dying, etc. ne sont pas les bons chevaux. Même Gigi Does It, la série associée à Benders ne fonctionne pas aussi bien que j’aurais aimé l’imaginer. Seule Maron sort actuellement du lot alors que la saison 3 de la série est vraiment réussie.
Note : 2/10. En bref, je n’ai pas accroché à cette comédie des plus fades.