Le FMI révise en hausse la croissance de l'Algérie sur 2015

Publié le 06 octobre 2015 par Ouadayazid1

WASHINGTON- Le FMI table sur une croissance économique de 3% pour l'Algérie en 2015 avant de remonter à 3,9% en 2016, contre 3,8% en 2014.

Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à l'occasion de la tenue de son assemblée annuelle prévue du 8 au 11 octobre à Lima (Pérou), il est constaté que le FMI a légèrement révisé en hausse son pronostic sur la croissance du PIB de l'Algérie par rapport à celui d'avril dernier.

Dans ses prévisions d'il y a six mois, l'institution de Bretton Woods prédisait pour le pays un taux de croissance de 2,6% pour l'année 2015, soit une différence de 0,4 point comparativement à ses nouvelles estimations.

Poussant ses pronostics jusqu'à long terme, le nouveau rapport du FMI table sur une croissance de 3,5% en 2020 pour le pays.

Par ailleurs, le Fonds indique que pour l'inflation, elle devrait passer à 4,2% en 2015 et à 4,1% en 2016 (contre un taux de 2,9% en 2014).

Dans ses prévisions d'avril dernier, il avait estimé que l'inflation devrait passer à 4% en 2015 ainsi qu'en 2016.

Pour ce qui concerne la balance des comptes courants, le FMI prédit qu'elle devrait rester négative à -17,7% du PIB en 2015 et à -16,2% en 2016 (contre -4,5% en 2014).

En avril dernier, il avait tablé sur une balance des comptes courants de -15,7% en 2015 et de -13,2% en 2016.

Pour l'année 2020, il prévoit une amélioration de la balance des comptes courants même si elle reste négative pour se situer à -9,1%.

Concernant l'emploi, le Fonds a révisé légèrement en baisse le taux de chômage en Algérie par rapport à ses prédictions d'avril dernier.

Ainsi, il table sur un taux de chômage de 11,6% en 2015 (contre 11,8% dans ses prévisions d'avril dernier), et de 11,7% en 2016 (contre 11,9% dans son précédent pronostic).

Sur le plan mondial, le FMI a abaissé ses prévisions de croissance économique en estimant que le PIB mondial devrait progresser seulement de 3,1% en 2015 et de 3,6% en 2016 en raison du ralentissement chinois et de l'accès de faiblesse des autres grands pays émergents.