Parfois elle me demandait une cigarette. Parfois je sortais mon Zippo pour allumer la cigarette d’une de ces dames. Et la discussion pouvait s’entamer.
Travail de rue et les fraternités
Comme travailleur de rue, la cigarette a permis de nombreuses mises en contacts. Un instant privilégié de confidence.
C’était tellement normal et acceptable que la cigarette était un outil de travail et d’intervention que la régie régionale acceptait de les financer!
Dans les fraternités d’entraide telles que les Alcooliques Anonymes, Narcotiques Anonymes et autres, la pause cigarette était souvent un moment plus important que le meeting en lui-même. Combien de fois des membres restaient dehors à fumer leurs cigarettes pendant tout le meeting?
Intervenir sans cigarette
Quand les règlementations touchant la cigarette ont débuté, nous nous sommes questionnés sur l’avenir des fraternités et de l’intervention terrain que nous faisions.
Aujourd’hui, comment pourrais-je réussir à créer ces instants de relation et d’intervention auprès de nouveaux jeunes?