« Pourquoi voulez-vous que le peuple français soit le seul peuple qui ait envie d’avoir une fasciste à sa tête? » (Jean-Luc Mélenchon, mars 2011, à propos de la candidature de Marine Le Pen à la présidentielle de 2012)
Et donc, n’en déplaise aux timides, aux timorés, aux pusillanimes, ainsi qu’à tous ceux dont l’actualité récente nous a démontré qu’ils avaient tout intérêt à entretenir l’ambiguïté avec ce parti malfaisant, il est à présent légalement permis de dire tout haut ce qui est une réalité. Et bien que je n’ai pas quant à moi attendu ce jugement pour m’en persuader, nous pouvons enfin collectivement l’affirmer sans craindre d’attirer les foudres d’un parti particulièrement procédurier qui ne cesse d’user et d’abuser de l’arme judiciaire pour faire taire ses adversaires : le FN est bien un parti d’essence fasciste. J’en veux pour preuve les termes mêmes de l’arrêt rendu par la cour d’appel dans le procès opposant Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen, dont j’ai pris connaissance ici :
Je ne vais donc pas me priver d’user de ce qualificatif envers un parti dont je m’étonne d’ailleurs qu’il puisse encore se présenter aux élections compte-tenu de ses valeurs totalement opposées aux valeurs laïques, républicaines, et à l’idée même de démocratie. Les actions et événements qui rythment d’ailleurs la vie de ce parti dans les communes qu’il gère sont clairement là pour le démontrer factuellement, lui qui prétend défendre le peuple, et donc les petites gens, mais qui s’attaque à leurs intérêts dès qu’il est en position de le faire : arrêtés anti-mendicité, mesures anti-pauvres, stigmatisation à la cantine, discriminations entre pauvres, bidouillages et truquages visant à dresser les uns contre les autres, affairisme, manipulation de l’opinion, usage de la violence en plein conseil municipal, crapuleries et histoires de voyous, détournement d’argent public,… etc etc etc. N’en jetez plus. Qu’attend-on pour le stopper net ? Qu’il soit trop tard ?
(et pendant ce temps là… :