Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) indique qu'il serait favorable à toute enquête impartiale susceptible de contribuer à déterminer les faits qui ont mené au bombardement d'un hôpital géré par l'organisation médicale Médecins sans frontières (MSF) à Kunduz, et à éviter qu'une telle tragédie ne se reproduise.
C'est ainsi que le CICR réagit à l'appel lancé par MSF d'activer la Commission internationale humanitaire d'établissement des faits (CIHEF), un organe créé en vertu du Protocole I additionnel aux Conventions de Genève, auquel il n'a jamais été fait recours à ce jour.
« Nous avons toujours soutenu la CIHEF ; et si cet outil peut aider aujourd'hui à faire la lumière sur les circonstances entourant cet incident tragique qui a coûté la vie à des membres du personnel soignant et des patients dans un établissement médical censé être protégé par les dispositions du droit des conflits armés, ce serait une évolution positive », déclare Helen Durham, directrice du Département du droit international et des politiques humanitaires au CICR.
« Une enquête menée par la CIHEF pourrait venir compléter celles conduites par les États-Unis, l'OTAN et éventuellement l'Afghanistan », ajoute Helen Durham.
Lire le la déclaration de Joanne Liu, présidente internationale de MSF