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Critiques Séries : Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D.. Saison 3. Episode 2.

Publié le 08 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Marvel’s Agents of S.H.I.E.L.D. // Saison 3. Episode 2. Purpose in the Machine.


May et Simmons vont leur grand retour dans ce nouvel épisode, permettant aussi à la série de nous offrir deux approches totalement différentes, permettant leur retour de façon assez intelligente. DJ Doyle, le scénariste de cet épisode passe du temps sur l’état émotionnel de May, notamment du point de vue de son futur avec le S.H.I.E.L.D., son ex mari, sa peur au sujet des menaces de Ward, etc. ce qui permet aussi de comprendre pourquoi May n’était plus dans le feu de l’action jusqu’à présent. Ming-Na Wen s’offre donc pas mal de choses intéressantes à jouer dans un épisode où elle apporte forcément plus de nuance à son personnage. May a ici droit à une intrigue plus intimiste que la série n’a pas forcément l’occasion de développer aussi souvent. Si May semble assez heureuse, ce n’est pas vraiment le cas de Simmons dont la peur et les cauchemars ne font que commencer. Le cliffangher de l’épisode précédent suggérait le fait que Simmons pourrait passer une partie de la saison en dehors de notre monde mais cela n’aura pas duré longtemps. Cela me rappelle d’ailleurs un peu ce que Smallville avait fait avec la fameuse Zone Fantôme, cette prison où Kal-El/Clark s’était retrouvé à un moment de son existence. Je ne vais pas réécrire l’histoire de Smallville mais c’était une aventure qui m’avait étrangement beaucoup plu et je retrouve un peu ça dans cet épisode même si cela ne dure pas suffisamment longtemps à mon goût. Ce désert de sable bleu était un décor qui doit coûter trop cher à la série.

Sans compter que Agents of S.H.I.E.L.D. ne réalise pas des scores détonnants et que ABC n’a peut-être pas les moyens de mettre autant d’argent que Marvel ne le souhaiterait dans cette série. Accessoirement, ce que j’ai aussi apprécié c’est le retour de Simmons. Je pense que son retour est une bonne nouvelle, permettant de petit à petit recréer la dynamique que la série fait presque perdue à un moment donné dans le premier épisode de la saison. Si le premier épisode avait introduit pas mal de nouvelles idées et de nouvelles opportunités pour la suite de la série, Agents of S.H.I.E.L.D. passe presque d’une intrigue à l’autre comme au début de la saison précédente. Je me souviens l’an dernier de l’histoire de Simmons infiltrée à HYDRA, une histoire qui n’aura duré qu’un seul épisode à mon plus grand regret. C’est un peu ce qui se passe en ce début de saison alors que Agents of S.H.I.E.L.D. cherche à délier une bonne partie de tout ce qu’elle a pu introduire dans le premier épisode. Simmons et May faisaient partie des premières choses à régler. C’est aussi un épisode qui permet de nous introduire un tout nouveau personnage : le professeur Asgardien « Elliot Randolph » incarné par Peter MacNicol qui se souvient forcément de l’endroit exact où il a vu le mot hébreu apparu avec Fitz la semaine dernière.

C’est une résolution un peu simpliste, une sorte d’astuce scénaristique pour ne pas chercher à trop compliquer les choses et donc à ramer pour remplir des épisodes. Pourquoi pas. L’épisode s’ouvre sur un flashbacks à Gloucestershire en Angleterre et en 1839. C’est un changement assez rafraîchissant pour une série comme celle-ci. Cela permet de démarrer l’épisode avec une séquence pleine de suspense et exécuté avec pas mal de style. Visuellement, rien à redire sur ce moment qui n’apporte pas forcément grand chose si ce n’est une plus-value artistique à la série. C’est aussi là que Kevin Tancharoen, le réalisateur de cet épisode continue de démontrer qu’il est un atout pour cette série. Il avait déjà mis en scène de très beaux épisodes l’an dernier et il poursuit cela dans ce tout nouvel épisode. En somme, la direction de la série peut semble par moment statique mais c’est grâce à ce genre de petites scènes qui sortent de l’ordinaire qu’une série comme celle-ci peut nous surprendre et nous faire plaisir. Finalement, l’apparition de Ward (la première cette année) n’a pas grand chose d’intéressant à nous offrir en parallèle. Si l’on sent que Agents of S.H.I.E.L.D. a des idées, ce n’est pas encore totalement visible. Il va donc falloir attendre quelques temps avant d’être pleinement satisfaits.

Note : 6/10. En bref, pas mal même si la série délie avec un peu de mal toute son histoire.


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