Pour être allé à Pékin cette année et il y a 15 ans, j'ai constaté les différences. Aux armées de vélos ont succédé les hordes d'automobiles. Pékin, c'est 100km nord-sud sur 100 km est-ouest ; la ville est irriguée par 8 périphériques ! Passant d'un boulevard à l'autre, on joue à saute-moutons avec les embouteillages. Douze millions d'habitants sont passés du vélo à l'automobile en une décennie. L'ancienne ville a été redessinée autour d'immenses artères, la plus longue faisant 100 km de long. On vit ici dans une brume permanente. On dit qu'une journée à Pékin équivaut à fumer un paquet de cigarettes.
A rebours, dans les villes du nord de l'Europe, le vélo revient en force a tel point que certaines villes comme Amsterdam sont engoprgées de flux de cyclistes aux heures de pointe, ce qui pose de multiples problèmes de logistique urbaine.