Earvin Ngapeth, icône de demain au service du collectif

Grosse pioche cette semaine sur votre blog playeur.co. Alors qu’il est en sélection pour les championnats d’Europe, Earvin N’gapeth, petit prince du volley français, revient pour nous sur ses derniers mois de compétition. Au menu, ligue mondiale et bien d’autre choses. Earvin, l’icône de demain, au service du collectif.

Earvin, pour les rares lecteurs de playeur.co qui ne te connaissent pas, pourrais-tu te présenter en quelques lignes? 

Earvin Ngapeth, 24 ans, je suis joueur professionnel de Volleyball depuis 2008 et membre de l’équipe de France depuis 2010. J’ai réalisé mes débuts professionnels à Tours avant de signer à Cuneo en 2011. Après un bref passage en Russie, j’évolue à Modène depuis 2013.

Peux-tu nous parler de cette victoire en ligue mondiale ? Le plus grand moment de ta carrière ?

C’est un très grand souvenir. 3 mois de compétition à voyager à travers le monde. On avait vraiment travaillé pour être prêts pour cette ligue, qui est l’un des tournois de volleyball le plus dur et le plus relevé. Il a aussi une saveur toute particulière car c’est mon premier titre international senior.

Tu es élu MVP de cette compétition, une forme de consécration personnelle dans un sport collectif ?

C’était le petit plus, la cerise sur le gâteau ! Mais le plus important, c’est que le volleyball français soit sur la plus haute marche du podium.

Retrouvez la France au sommet de l’olympe en 2016 à Rio doit être un objectif, prêt à relever le défi ?

Avec le nouveau staff mis en place, cela fait 3 ans que l’on travaille dur pour Rio. C’est notre objectif. On devra d’abord se qualifier en janvier prochain et ensuite viendront les JO. On visera évidement une place sur le podium. En attendant on a cette euro où on a envie de très bien figurer même si il n’y a pas de possibilité de se qualifier pour les jeux.

Tu as pratiqué le football, tu ne regrettes pas de ne pas avoir tenté de faire carrière aux côtés de Layvin Kurzawa notamment ? 

Je n’ai pas de regrets par rapport à ça. Quand j’étais très jeune,  je vivais à Fréjus, une ville où le foot était le sport n°1. C’est pour cette raison que j’ai débuté par ce sport. Mais, j’ai du ensuite déménager à Poitiers, ville de Volleyball. J’ai très vite été repéré donc ce choix a été comme une évidence pour moi.

As-tu un club de cœur ? En ligue 1 ? A l’étranger ?

En ligue 1 le PSG et à l’étranger la Juventus, j’allais d’ailleurs souvent au stade quand je jouais à Cuneo.

Tu as une autre passion, le rap, as-tu le temps de t’y consacrer malgré ta carrière professionnelle ?

Quand j’ai des jours de repos, j’essaie de passer au studio avec les potes. Mais entre le volley et la famille, je ne te cache pas que les moments libres sont de plus ne plus rares.
Mais, ça reste une passion, un vrai plaisir !

Un petit mot sur la scène française et la scène internationale ? un artiste favori ?

C’est difficile d’en citer un parmi tous car j’en écoute beaucoup mais je vais dire Mac Tyer.

Riner ou Loeb ? Riner
Jordan ou Federer ? Jordan

Il y a de nombreuses échéances qui arrivent pour les équipes de France : l’Euro basket,  la Coupe du monde de rugby ou encore l’Euro de foot. Tu vas suivre et encourager tes camarades ?

Malheureusement, nos matchs tombent souvent en même temps que les leurs. Mais dès que j’ai un peu de temps,  je suis évidement à fond derrière eux. J’espère d’ailleurs qu’ils réaliseront tous de belles compétitions.

Tes pronostics, du coup (interview réalisée au début de l’euro de basket) ?

En basket, je vois bien les bleus gagner chez eux. Pour l’Euro de foot, une demi finale serait un minimum.

Jack’s