Coup de gueule de l'ex-représentant CGT des ouvriers de Continental à Clairoix.
La violence, de celle qui est vidéogénique, ponctuelle contre celle, silencieuse, insidieuse, sourde, du refus du dialogue, de l'agenouillement devant la caste invisible mais omnipotente des actionnaires. La première forme, la violence physique, ce gouvernement ne lui a-t-il pas fait un boulevard en reculant systématiquement devant elle : taxis, agriculteurs, transporteurs ? Ne l'a -t-il pas rendue possible comme dernier recours spectaculaire pour, tout aussi spectaculairement, lâcher du lest ? Le dialogue social en France, s'est effacé devant le déni de cette gauche pataude et pro-libérale. On le voit bien encore avec des réactions si théâtralisées du gouvernement devant ces "voyous", voire ces barbares de la classe ouvrière.Ce gouvernement qui cède aux lobbies de tous crins, fait sa génuflexion evant les potentats d'Arabie, se prosterne ouvertement devant le vaisseau Entreprise et se cache la tête dans le sable alors qu'il s'agit de qualifier des Cahuzac et autres Thévenoud de voyous eux aussi
"J'ai été un pacifiste toute ma vie, j'ai été un non-violent toute ma vie. Mais malheureusement je ne crois plus au pacifisme; je crois en la violence. Parce que vous voyez par exemple, on a pêté la sous-préfecture de Compiègne. Ça faisait 6 semaines qu'on réclamait des négociations, aucune négociation n'avait été accepté, on a pêté la sous-préfecture de Compiègne et 3h après on nous autorisait tripartie, tout ce qu'on voulait on l'avait. Les agriculteurs, ils pêtent, ils ont. Les taxis. Mais parce qu'on est dans une société où il n'y a que ça. En face, les puissants n'ont peur que de ça."
Le Grand Journal du 12/10/15 - Part. 2 : avec Xavier Mathieu