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Il paraîtrait...

Publié le 14 octobre 2015 par Ericguillotte
mercredi 14 octobre 2015- qu’un condamné n'avait pas réintégré sa cellule après une permission de sortie fin août. Les cas pullulent en ce moment, c’est au minimum assez troublant voire très ennuyeux pour ne pas dire totalement scandaleux ! Celui-ci était incarcéré depuis 2006, et purgeait une peine de 15 ans pour viol sur mineur, avec un casier comportant neuf condamnations dont vol avec violence, vol en réunion, et dégradations. La loi le permet, donc, il bénéficia, en août, d’un permis de sortir en vue de préparer sa réinsertion. On peut écarquiller les yeux, on peut, mais la loi le permet. Et, il n’est pas revenu en cellule. Et, au cours de son évasion, puisque ça s’appelle ainsi, même si elle fut des plus aisées, il a récidivé, agressant une promeneuse, poignardée dans le dos, et violée. Et, l'enquête a permis d’isoler une empreinte ADN masculine suspecte qui correspond à l’évadé. Il n’y a même pas de doute. Depuis, le fugitif a été retrouvé. Où donc, lui qui avait disparu depuis le 26 août ? Chez sa mère ! Evidemment, il fallait y penser. Pathétique. Et à hurler, non ? Là, c’est sûr, on sait ce qu’il ne faut pas faire. Pourrait-on, enfin, désormais, faire ce qu’il faut faire ? - que selon une note de l'Insee, le solde migratoire, la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties entre 2006 et 2013, est en baisse. Le nombre d'immigrés arrivant en France a augmenté mais il y a aussi eu plus de départs, donc le solde migratoire est en baisse. Il s'est établi à +33 000 personnes en 2013, alors qu'il était de +112 000 en 2006. Autres chiffres, au 1er janvier 2014, la France comptait 4,2 millions d'étrangers, soit 6,4% de la population. En huit ans, cela correspond à une hausse de 500 000 personnes tandis que l'ensemble de la population progressait dans le même temps de 2,6 millions, soit cinq fois plus vite. Ce sont donc les données recueillies par l’Institut de statistiques. Néanmoins, il me semble qu’on entend beaucoup de voix crier à l’invasion, à l’envahissement ou autres périphrases synonymes. Selon l’Insee, ce n’est pas du tout le cas. C’est une hypothèse, mais les hauts cris peuvent créer de forts sentiments de défiance. Si les chiffres pouvaient faire taire les hurleurs et offrir les bonnes informations à tous, ça serait bien mieux. Là, c’est sûr, on sait ce qu’il ne faut pas faire. Pourrait-on, enfin, désormais, faire ce qu’il faut faire ? - qu’on connaissait le RSA, le revenu de solidarité active, ou le RMI, le revenu minimum d’insertion, le revenu de nulle part, et le revenu du diable-vauvert. Mais avez-vous déjà entendu parler du revenu minimum décent ? Il se base sur des besoins essentiels, d’après un rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Quels sont ces besoins minimum et néanmoins indispensables pour une vie décente ? Alimentation, habillement, soins et hygiène corporelle ont été pris en compte, bon, et on y a ajouté des besoins, essentiels donc : disposer d'une chambre pour chaque enfant de sexe différent et de plus de 6 ans, d'une chambre d'amis pour les retraités, avoir une voiture d'occasion, pouvoir partir en vacances, pouvoir pratiquer des activités culturelles et sportives, inviter des amis, offrir des cadeaux. Résultat des courses : le budget permettant de vivre décemment en logement social dans une ville moyenne serait de 1424 euros pour une personne seule et de 3284 euros pour un couple avec deux enfants. Rappelons, pour faire un petit parallèle, une forme de rapprochement juxtaposition comparaison connectés, que le RSA est de 524 euros pour une personne seule et de 786 euros pour un couple, et que le Smic est de 1 135 euros nets par mois. Décent ou non ? Là, c’est sûr, on sait ce qu’il ne faut pas faire. Pourrait-on, enfin, désormais, faire ce qu’il faut faire ?

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