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Critiques Séries : American Horror Story : Hotel. Saison 5. Episode 2.

Publié le 16 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

American Horror Story : Hotel // Saison 5. Episode 2. Chutes and Ladders.


S’il y a bien quelque chose qui me fascine toujours autant avec American Horror Story : Hotel c’est la façon qu’elle a de se renouveler et de proposer des choses originales au milieu d’un univers qui restent tout de même sacrément confus Il y a énormément de choses introduites dans cet épisode qui fonctionnent bien. Notamment les enfants. Je pense que c’est la première fois que American Horror Story utilise les enfants comme un moteur horrifique. Le moins que l’on puisse dire c’est que cela fonctionne brillamment ici car les scénaristes savent que les enfants sont les meilleurs clients pour ce genre de choses. Faire peur avec des enfants il n’y a rien de plus facile et cet épisode vient nous le démontrer. On retrouve aussi de vraies références ici à Stephen King. Je pense notamment à Shining. Le côté très géométrique des lieux en plus de sa référence très années 70 vient nous démontrer à quel point la référence est là. Mais en plus de ça, les références faites cette année semblent complètement différentes de celles des saisons précédentes. Cela change de ce que l’on avait pour habitude de voir jusqu’à présent. On retrouve donc aussi des références à d’autres films mais aussi beaucoup à l’univers de Stephen King. Le Cortez Hotel donne donc énormément l’impression de retrouver l’Overlook Hotel.

L’avantage du Cortez (et donc de cette saison) c’est d’être un vrai labyrinthe avec la mort au bout, des faux semblants, etc. American Horror Story : Hotel s’est construite de cette façon, comme une sorte de labyrinthe fou et c’est particulièrement efficace. Tim Minear, souvent à l’origine des meilleurs épisodes de la série, démontre encore une fois toute l’emprise qu’il a sur cet univers et prouve à quel point cette saison est loin d’être comme les autres. C’est la première fois depuis la saison 2 que j’ai l’impression de voir quelque chose d’original dans cette série alors que je ne m’y attendais pas du tout. Cet épisode cherche à faire de la mise en scène autour de tout un tas d’intrigues, tant du point de vue de la relation tumultueuse entre The Countess et Donovan, que la place de John Lowe dans cette aventure, sans parle de l’arrivée d’Event Peters dans ce monde toujours plus fou. J’aime bien le personnage d’Iris aussi. Kathy Bates a un rôle réellement important dans cette saison, elle s’impose comme une sorte de narratrice des secrets de cet hôtel. C’est ce genre de choses que j’aime beaucoup voir, avec une utilisation là aussi soignée et brillante du flashback en noir et blanc. Je ne m’attendais pas forcément à ce que cette saison soit aussi complexe dès le second épisode mais je trouve que c’est une très bonne nouvelle.

La relation entre John et Alex est elle aussi mise à rude épreuve par l’enquête de John dans cet hôtel. Il apprend des choses, sa femme ne comprend pas pourquoi il semble aussi fasciné par tout ce qui se passe là bas (et Chloé Sevigny est parfaite dans le rôle de la femme un peu perdue). L’un des rares personnages décevants pour le moment est celle d’Hypodermic Sally incarnée par Sarah Paulson. L’un des vestiges de American Horror Story (elle est apparue dans toutes les saisons jusqu’à présent) démontre aussi toutes ses limites dans cet épisode et le fait qu’elle devrait peut-être quitter la série quelques temps. Je sais bien qu’elle reste excellente dans ce qu’elle fait mais son personnage ne change pas tant que ça de ce que l’on a pu voir l’actrice faire la saison dernière. Lady Gaga en profite de son côté pour faire son petit placement de produit ou plutôt de sa musique avec « I Want Your Love » au moment où elle se décrit comme une ancienne reine du disco. Le moment, cliquant à souhait, vient rappeler à quel point Lady Gaga a une présence électrisante dans cette saison 5. En narrant une grande partie de cet épisode au travers du personnage d’Iris, American Horror Story : Hotel nous offre de belles surprises. C’est soigné, tant d’un point de vue visuel que d’un point de vue narratif. Dans son exposition, la série offre pas mal d’éléments pour la suite de la saison tout en faisant évoluer ce qui est déjà en place.

Note : 7/10. En bref, j’aime cette saison de American Horror Story : Hotel et pour une fois, cela semble tenir la route. Merci à Tim Minear d’avoir signé le second épisode, plus intelligent que je n’aurais pu l’imaginer.


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