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Budget de Paris : Hidalgo claque du bec !

Publié le 16 octobre 2015 par Delanopolis
Quatorze années de mauvaise gestion, de clientélisme et de dilapidation socialiste finissent par plomber la collectivité locale autrefois la plus riche et prospère de France. Jamais les gigantesques gaspillages du 104, de la Gaîté-Lyrique, de Jean Bouin ou du réaménagement incessant et destructeur de la voirie au prétexte de politique pro-cycliste, parmi des dizaines d'exemples, ne sont questionnés par Hidalgo. Pour faire face au trou dans la caisse, que prévoit-elle ? Toujours les mêmes recettes : des hausses d'impôt déguisées et du flicage. Cette année, l'hypocrisie atteint des sommets ... Budget de Paris : Hidalgo claque du bec ! Les seules mesures d'économies annoncées, du reste non documentées comme on dit au sujet de celles de Hollande pour le budget de l'Etat, concernent les dépenses de communication et surtout d’entretien de l’espace public. Il ne s'agit que de 20 petits millions qui se traduiront essentiellement par un laisser-aller encore plus grand dans la maintenance des chaussées, dignes désormais de villes du tiers-monde dans un nombre croissant de quartiers de Paris.

Hidalgo veut surtout augmenter les droits de mutation, plus connus sous le nom de frais de notaire, en les portant au maximum possible, de 3,8 % à 4,5% de la valeur du bien. Elle jurait ne pas vouloir le faire quand le parlement à majorité PS a adopté ce nouveau barème. Naturellement cela pèsera sur le prix du foncier et aboutira à l'éternelle constatation que les hauts taux tuent les totaux, ce qu'une cervelle socialiste ne peut ou ne veut comprendre. Bref, les recettes reculeront certainement.

Là où la proposition devient franchement cocasse, c'est quand Hidalgo la justifie par "une demande forte des agences de notation » ! Voilà cette gauchiste en toc avouant soudain qu'elle se fait la servile exécutante de Moody's et Standard and Poor's ! Décidément, du ridicule de Delanoë on est tombé dans le grotesque d'Hidalgo.

Autre recette douteuse, un an après avoir obtenu la possibilité d’augmenter les taux d’imposition sur les résidences secondaires, la mairie de Paris envisage de modifier les abattements sur ces taxes pour dégager jusqu’à 60 millions de plus, une somme énorme et totalement injustifiable budgétairement. "Cette fiscalité ne touche pas les Parisiens et sert la politique du logement", ose avancer Hidalgo ! Mais qui voudra bientôt avoir une résidence secondaire à Paris pour se voir surtaxé dans une ville sale et mal entretenue ?

Reste enfin, pour suivre la pente savonneuse qui commence par la taxe et finit par la police, le projet de récupérer le management des « pervenches », voire de privatiser la verbalisation ou installer des capteurs de stationnement. A quand les milices para-municipales qui menaceront les automobilistes de leur crever les pneus s'ils ne paient pas leur contredanse rubis sur l'ongle ? D'ores et déjà, les hausses ahurissantes des droits de stationnement ont provoqué un effet de fraude et d'évitement qui rend les calculs présentés par Hidalgo totalement faux et révèlent le caractère mensonger de son dernier budget, comme nous l'écrivions dès son adoption.

Ah, ce génie propre aux socialistes bureaucrates de détruire de la richesse et de de créer de la contrainte ! Aucune mairie n'y résisterait, fût-elle opulente au départ.





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