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Critiques Séries : Scream Queens. Saison 1. Episode 5.

Publié le 16 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Scream Queens // Saison 1. Episode 5. Pumpkin Patch.


Globalement, Scream Queens parvient à nous raconter une histoire avec ses conneries sans trop de problèmes. Emma Roberts est au sommet de son art justement car le ridicule ne tue pas, il est ici même jouissif. Chanel est un personnage qui veut souvent donner l’impression qu’elle contrôle tout alors que finalement, elle ne contrôle rien du tout. Parfois, on retrouve un peu de Sue Sylvester chez elle et cette fascination sadique que Ryan Murphy peut avoir pour les personnages aussi ridicules que fun. J’aime bien aussi la façon dont Chanel se fait arrêter dans cet épisode et se retrouve donc éloignée de son monde. La version prison de Chanel et ses Chanel est assez fun mais tout ce que l’on espère quand cette intrigue commence, c’est qu’elle disparaisse au plus vite. C’est là que la sortie de prison de Chanel fait son effet. Le moment est grandiose, venant rappeler à quel point Scream Queens n’est pas une série qui se prend au sérieux mais une série qui est uniquement faite pour nous amuser de ses conneries. Ce second épisode d’Halloween donne probablement moins l’impression de se dérouler à Halloween que le précédent. Pourtant, c’est bel et bien le cas. La série a abandonné toute envie narrative de faire quelque chose de plus original (et de toute façon, il n’y a rien de spécial à raconter de ce point de vue là non plus).

Cependant, avec cet épisode on se rend compte que finalement, Scream Queens n’a pas vraiment de direction. La série a une intrigue de base : le tueur, mais rien de plus. Zaytay et son kidnapping à la fin de l’épisode précédent ne délivre rien de bien nouveau dans cet épisode. Chanel se retrouve accusée puis libérée sans que cela n’ait semble t-il de véritables conséquences (même si le moment de son arrestation est absolument fabuleux), Chanel n°6/Hester qui monte la tête de tout le monde en bourichon en jouant plusieurs jeux différents en même temps (avec en parallèle Chanel n°5 au milieu du bordel). A côté de ça, Grace continue d’être l’un des maillons forts de la série. J’aime beaucoup la place du personnage et la façon dont elle reste probablement la plus intelligente. Entre gérer son père (et sa nouvelle petite amie qu’elle va surprendre au lit), retrouver Zaytay et toujours en apprendre un peu plus sur le meurtrier. Accessoirement, ce que je trouve d’assez intéressant ce sont également les tas de références qu’il y a dans cet épisode, notamment à Shilling avec son labyrinthe directement inspiré du film. L’idée est excellente et le résultat l’est tout autant. Je ne m’attendais pas du tout à ce que cela soit aussi soigné et que la référence ait cet impact. D’autant plus que Scream Queens utilise à merveille ce labyrinthe.

Comme ne pas trouver aussi fun ces deux jeunes garçons plein de conneries qui font passer le temps au détour de dialogues tel que « Pic a side of the Eiffel tower » (on se demande bien ce qui passe par la tête des scénaristes parfois). Il y a tout de même énormément d’intrigues différentes dans cet épisode et même si narrativement parlant Scream Queens reste assez faiblarde, je dois avouer que j’ai prius du plaisir à les suivre. Je me demande si ce qu’il y a de plus fun dans ce film ce n’est pas toutes les conneries qu’il peut mettre en scène par moment. J’aurais aimé être surpris un peu plus avec cette série mais je sais pertinemment ce que je viens chercher et ce n’est pas la cohérence. C’est uniquement le fun que Scream Queens peut nous procurer. Les audiences sont toujours aussi mauvaises (et c’est là aussi dommage). Bien que je ne sois pas le grand fan de Scream Queens que j’aurais adoré être, au fil des épisodes je me rends compte que je regarde ça tel un plaisir coupable sans déplaisir. De l’absurde aux segments les plus amusants, la série a toujours des idées inspirées d’ailleurs (même de Orange is the New Black avec un personnage que l’on sent directement inspiré du personnage de Laverne Cox). La série aime les références, de Shining au Silence des Agneaux en passant par ce qui semble être Saw et l’on ne peut apprécier d’en voir encore plus.

Note : 5.5/10. En bref, le fun est toujours là.


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