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Critiques Séries : Gotham. Saison 2. Episode 4.

Publié le 18 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Gotham // Saison 2. Episode 4. Strike Force.


Après le départ de Cameron Monaghan, difficile de reprendre des couleurs et Gotham décide donc de se concentre sur Theo Galavan. Il a un plan pour Gotham. Pendant que la ville va se concentrer sur le Penguin, il va en profiter pour prendre la place de Maire de Gotham sous le nez de tout le monde. C’est un plan machiavélique qui fonctionne. La série a beau rester médiocre et pantouflarde, elle a aussi de bonnes idées. Reste à savoir si celle-ci sera bien exploitée par la suite car je suis certain qu’ils sont capables de nous décevoir une nouvelle fois. Ce n’est pas comme si c’était la première fois que la série nous décevait. Alors que les premiers épisodes de la saison ont réussi à installer quelque chose d’assez intéressant autour des vilains et de leur montée en puissance, cet épisode semble faire plus ou moins quelque chose de totalement différent. En donnant une place un peu plus importante à Gordon et la GCPD, la série semble vouloir nous redonner foi en la police de Gotham et ces personnages dont on est sensé tomber sous le charme (sauf que c’est particulièrement difficile de tomber sous le charme de ce genre de personnages quand ceux-ci sont bien moins intéressants que les méchants). Theo ne m’avait pas plus convaincu que ça au début de la saison mais cet épisode semble parvenir à lui donner la part belle, ce qui est une excellente chose.

Cela permet aussi de faire de la mise en place pour la suite de la saison. Cet épisode n’est de toute façon rien d’autre qu’une longue (et parfois ennuyeuse) mise en place pour les futurs épisodes. C’est bête mais il faut apparemment en passer par là après la mort de Jerome. Gotham est une série qui a énormément de mal à gérer un casting particulièrement vaste. C’est d’autant plus dommage qu’elle pourrait faire beaucoup plus avec son univers, notamment briser certains personnages comme Gordon. Ce dernier a besoin d’être baladé dans la cage aux lions plus souvent et ainsi être remis en question de façon juste. Ensuite, nous avons le Captain Nathaniel Barnes incarné par Michael Chicklis. Ce dernier tente d’imposer son propre style, Chiklis-way bien entendu. Si j’aime beaucoup l’acteur et ce qu’il semble apporter dans la série, je reste un peu plus dubitatif quant à ce que cela va pouvoir amener sur la longueur. C’est sympathique de le voir prendre parti dans cet épisode et délivrer une sorte de monologue, certes très classique, mais qui reste malgré tout suffisamment intelligent et efficace à mon goût. C’est un choix narratif que nous délivre Gotham ici et c’est déjà pas mal.

Heureusement que Butch est quant à lui présent afin de nous offrir un côté assez comique. L’épisode avait besoin de ce soulagement là afin d’éviter de nous donner l’impression que tout part en sucette. Car je n’ai pas envie de voir la série partir plus en sucette qu’elle ne l’a déjà été. La série manque finalement d’un ton propre, d’une cohésion narrative qui pourrait nous donner l’impression qu’elle ne fait pas tout à la hâtive. Sauf qu’il n’y a rien pour nous prouver le contraire et à chaque nouvel épisode, malgré de bons éléments, ces derniers restent cachés au milieu d’un tas d’esbroufe pas toujours bien tenu. Je pense par exemple à Theo. Ce dernier s’est plus ou moins révélé dans cet épisode sauf que les personnages qui gravitent autour de lui n’ont strictement aucun intérêt. Je me demande si au fond Gotham ne se repose pas uniquement sur la personnalité certes sympathique de ce personnage (et rien de plus). L’épisode est donc parsemé de tout un tas de choses cherchant à faire de la mise en scène tout ce qui’l y a de plus médiocre. Le recrutement de Penguin par Galavan aurait pu être un bon élément là aussi, sauf que cela n’a pas l’impact voulu. Dans l’épisode on a l’impression que la série perd plus dans ce genre d’intrigue qu’elle ne gagne véritablement.

Note : 4/10. En bref, malgré des idées, ces dernières sont toujours noyées au milieu d’un manque cruel de surprises.


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