Charente-Maritime : le plein de pesticides en faisant les courses
Publié le 19 octobre 2015 par Blanchemanche
#pesticides #Greenpeace #Leclerc
Publié le 19/10/2015
Greenpeace a mis la pression samedi, à Lagord, sur le numéro 1 de la grande distribution.
Samedi, sur le parking de E.Leclerc de Lagord, Greenpeace a distribué des tracts aux consommateurs.© PHOTO ROMUALD AUGÉ« La course aux prix bas privilégie la quantité à outrance et pousse les agriculteurs à utiliser des pesticides pour produire toujours plus. On pense que E.Leclerc a une responsabilité dans le changement des pratiques agricoles », explique une bénévole de Greenpeace.Samedi après-midi, le groupe local s'était invité sur le parking du E.Leclerc de Lagord dans le cadre d'une action de sensibilisation relayée le même jour dans une quinzaine de villes en France. La petite poignée de militants a pu pendant quelques minutes distribuer tracts et diffuser son message. Ils ont aussi pu dialoguer avec un responsable du magasin.
Sombre réalité
Objectifs : mettre la pression sur le numéro 1 de la grande distribution pour qu'il agisse en faveur d'une agriculture biologique et sensibiliser les consommateurs sur la présence de nombreux pesticides dans les produits qu'ils achètent. « Des prix imbattables pour des fruits et légumes parfaits toute l'année. Ce que l'enseigne ne dit pas, c'est que derrière cette offre si alléchante se cache une réalité bien sombre », martèle Greenpeace.Ce week-end, l'organisation non gouvernementale avait choisi de s'en prendre plus particulièrement au numéro 1 de la grande distribution estimant que l'enseigne communique moins bien que d'autres sur la traçabilité des produits et qu'elle manquerait de transparence. Lancée jeudi sur Internet, la pétition « Leclerc obscur » a recueilli plus de 24 000 signatures.À La Rochelle, la grande surface de Lagord n'a pas été la seule à avoir été dans le viseur de l'ONG ces derniers temps. Il y a quelques mois, les militants avaient investi le parking d'Hyper U à Puilboreau pour la campagne « Zéro pesticide » et le Carrefour d'Angoulins, cette fois pour condamner la pêche au thon. Des actions qui pourraient se renouveler de plus en plus.
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