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Procrastiner ou la tendance à tout faire « plus tard »

Publié le 19 octobre 2015 par Nicomak @Myriam_Nicomak

Cela fait déjà trois jours que vous auriez dû terminer ce rapport. Mais vous savez que la finalisation va vous prendre du temps, c’est une thématique qui ne vous intéresse pas et en plus, le client a une fâcheuse tendance à critiquer tout ce que vous lui soumettez. En clair, vous n’avez vraiment pas envie de travailler sur ce projet. Vous avez trois heures de disponible pour y travailler cet après-midi. Vous réfléchissez, vous regardez vos autres dossiers… et vous décidez de répondre à des mails pas franchement urgents !

Horloge

Horloge

Voilà un bel exemple de ce que chacun d’entre nous a vécu au moins une fois dans sa vie quotidienne. Cela s’appelle de la procrastination, la tendance à remettre les choses « à plus tard ». Ne vous inquiétez pas, c’est normal ! En effet, des études ont démontrées que le cerveau réagit à des tâches que nous n’avons pas envie d’effectuer avec la partie du cerveau qui gère/appréhende la douleur physique. Pour résumer, votre cerveau associe « effectuer cette tâche que je n’ai pas envie de faire » avec une véritable douleur physique et fait donc tout son possible pour concentrer votre attention sur… tout, sauf ça ! La bonne nouvelle : si vous vous forcez à effectuer cette tâche, après environ une dizaine de minutes, votre cerveau s’apercevra que, finalement, travailler sur ce rapport ne vous cause aucune véritable douleur physique et l’impression d’inconfort à travailler sur cette tâche s’estompera.

Voici quelques conseils pour éviter la procrastination :

  1. Identifier les facteurs de votre procrastination : Dès lors que vous repoussez une tâche à effectuer plus de deux fois, identifiez les facteurs qui vous incitent à le faire : est-ce vraiment le dossier le moins urgent sur votre bureau ou est-ce parce-que vous n’avez pas envie d’y travailler ? Et dans ce dernier cas, quels sont les points qui vous causent de l’inconfort ? Les identifier vous permet de débloquer certains barrages mentaux et même de remédier à des réelles problématiques dans certains cas (en fait, vous n’aviez pas compris une information cruciale, maintenant que vous en disposez, tout vous parait plus simple et logique).
  2. Fractionnez la tâche à faire en plusieurs petites tâches : Vous n’avez vraiment pas envie de passer 3 heures sur ce dossier, par contre, cela ne vous prend que 5 minutes de répondre à tel question du client. Et le lendemain, cela ne vous prendra que 10 minutes de lire le rapport de synthèse de ce même dossier. Et tout d’un coup, la montagne qui semblait insurmontable se transforme en une multitude de petites collines tout à fait surmontables.
  3. Instaurez des petits rituels : Avant de commencer, allez par exemple chercher un verre d’eau. Tout comme les enfants à qui on lit une histoire avant de les mettre au lit, un rituel indique à votre cerveau « Maintenant, on va faire ça ». Une fois le travail effectué, accordez-vous une récompense. Cela peut être une tasse de café ou un bout de chocolat. Cela peut également être seulement quelques minutes de pause où vous soufflez un peu.
  4. Bloquer les distractions : Minimiser les tentations peut vous aider à rester concentré. Il existe plusieurs programmes (dont certains gratuits) qui bloquent votre accès à Internet pendant un laps de temps prédéterminé. Vous pouvez aussi débrancher votre téléphone ou le mettre en silencieux. Cependant, ces techniques ne marchent pas pour tout le monde et tout le temps : si vous n’avez vraiment pas envie d’effectuer une certaine tâche, votre cerveau sera très créatif pour trouver d’autres choses à faire !

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