Magazine Culture

Critiques Séries : Castle. Saison 8. Episode 4.

Publié le 19 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Castle // Saison 8. Episode 4. What Lies Beneath.


Parfois, il faut simplement que Castle revient à ses racines. Depuis le début, Castle est un écrivain et c’est ce qui a d’ailleurs souvent fait le succès de ce personnage au travers de ses références littéraires. Quand un écrivain dont Castle est fan est retrouvé mort, notre héros reprend sa place de héros afin de sauver l’honneur de l’un de ses écrivains préférés. J’aime beaucoup la façon dont cet épisode évolue, rappelant souvent la dynamique passée de la série sans pour autant que cela ne soit la même chose. Il y a d’ailleurs énormément de choses mettant en scène Castle, avec le petit bonus venant d’Alexis. Cette dernière s’est faite une vraie place cette année et cet épisode lui donne encore une fois une vraie (et bonne) place. La relation que les deux personnages entretiennent est importante. De plus, cet épisode manque de violence et c’est une très bonne chose, qui permet de se plonger autrement dans l’univers de la série. Avec un épisode aussi léger et fun à suivre, la série change véritablement le ton des trois premiers épisodes qui étaient beaucoup plus sombres. Au départ, je pensais que la saison 8 allait justement être une façon comme une autre d’abandonner totalement l’aspect le plus cocasse de la série, notamment car Castle était lui aussi laissé pour compte.

Je suis content de voir que les scénaristes se reprennent avec cet épisode et ce même si j’ai toujours apprécié la façon dont l’histoire de Beckett a pris en otage une bonne partie du temps de la saison pour le moment. Avec cet épisode, Castle creuse d’autres aspects et parvient également à nous offrir de très bons moments. Si la comédie est là, c’est en grande partie grâce à Castle accompagné durant une bonne partie de l’épisode de Ryan et Esposito. Rien que le moment où Castle les suit et se fait surprendre, c’est pile poil le genre de choses que j’adore. Car Castle est un peu un bras cassé capable de se faire prendre dans son propre piège dans ce genre de situation. Par ailleurs, nous avons aussi Martha qui rappelle qu’elle peut être présente et faire des choses intéressantes elle aussi. Le retour de Martha dans cet épisode est le bienvenu car il permet là aussi de rappeler la dynamique passée de la série. Si Beckett confirme que elle et Castle ne vont pas divorcer, Martha a raison de dire que les couples mariés vivent généralement ensemble. De toute façon, il est toujours aussi difficile de justifier la bêtise de Beckett. Castle n’est pas plus en sécurité sans elle à côté car de toute façon, elle ne pourra pas mieux le protéger plus loin. Je dirais même que c’est tout le contraire et j’ai hâte de voir le moment où Beckett va regretter d’avoir fait ce choix.

D’un point de vue policier, cet épisode apporte donc son lot de bonnes surprises. On retrouve un élan créatif que Castle n’avait pas connu depuis la saison dernière (et quelques uns de ses épisodes les plus funs bien évidemment). Castle a par chance de quoi jouer avec les personnages et l’univers, ce qui est une très bonne chose. Je ne m’attendais pas non plus à ce que les scénaristes aillent aussi loin dans leur envie de jouer la carte de la nostalgie avec une série qui se doit se se rappeler d’où elle vient et d’où ses personnages viennent aussi. C’est ce qui est fait ici de façon très soignée. Je pense que c’est le premier épisode de la saison que j’ai véritablement aimé et l’un des premiers épisodes de Castle qui me donne une vraie impression de fraîcheur alors qu’il reprenne la bonne vieille formule et tente juste d’en faire quelque chose de nouveau (ou de nous faire croire que c’est nouveau). La dynamique des personnages demandait quelques ajustements et je pense que Castle est en train de trouver son rythme entre Castle/Alexis, Beckett en capitaine de la brigade ou encore Ryan et Esposito dont l’utilité pouvait être remise en cause mais qui, dans cet épisode, fonctionne toujours aussi bien. On arrive même à en redemander.

Note : 8/10. En bref, il était temps que Castle redevienne intéressante.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog