Blindspot // Saison 1. Episode 5. Split the Law.
Carter, directeur de la CIA, est le vilain parfait pour une série comme Blindspot. Surtout quand ce vilain est incarné par Michael Gaston, déjà connu pour avoir incarné des rôles de méchants dans Fringe ou encore dans The Mentalist. J’espère qu’il restera dans les parages au moins pour la saison car Carter est clairement le genre de personnages dont la série a besoin. C’est un homme dangereux, il sait qu’il y a une raison au sujet des tatouages de Jane et c’est pour cela qu’il prend toutes ces mesures afin de la faire taire une fois pour toute. Mais je suis persuadé qu’il y a encore plus à venir dans les prochains épisodes. Le fait que le FBI se retrouve dans un lieu « secret » de la CIA par exemple est le résultat de ce que la série peut faire d’amusant et ainsi faire un peu bouger les choses dans les cas de la semaine. Car le cas de la semaine n’est pas si original que ça sans ce twist de la CIA. Carter est à un moment là pour parler plus qu’autre chose mais le résultat reste satisfaisant malgré tout. J’ai eu l’impression par moment de voir un épisode de Castle sans le côté pantoufle de la chose bien entendu. La scène dans ce coffre était donc l’un des meilleurs moments de cet épisode, une scène parfaitement maîtrisée du début à la fin, tant du point de vue des dialogues que du point de vue des personnages.
Au travers de l’épisode, Jane va avoir quelques flashs d’elle-même en train d’être emmené dans un sous sol plein d’enfants par un homme mystérieux. C’était assez horrible mais je me demande si au fond l’homme en question n’est pas le père de Weller. Sinon, pourquoi le nom de Weller serait sur l’un des tatouages de Jane. Cette partie de l’histoire de la série me fait penser à Red qui demandait à parler à Elizabeth Keen quand il s’est rendu au FBI alors que ce n’était qu’une agent du FBI à la petite semaine. C’est assez fun tout de même. Quoi qu’il en soit, Weller, Jane et cie tentent toujours de répondre aux problèmes qu’il y a avec les tatouages de Jane tout en se créant quelques cas de la semaine (et là on retrouve aussi le système que The Blacklist utilisait à sa manière avec le personnage un peu en marge qui donne des initiatives aux FBI). Jane a de son côté raison sur la façon de prendre les choses. Les autre semblent attendre d’elle qu’elle se souvienne de quelque chose qu’elle pense impossible. Elle pense qu’elle n’est pas capable de se souvenir de tout ça et d’un certain côté, je suis persuadé qu’elle a raison. La révélation à la conclusion que Tasha a décidé d’aider Carter était assez surprenant.
Après la façon dont elle a parlé à Edgar sur le fait de ne pas soutenir Jane, mais elle est finalement allée là où l’argent se trouvait. On ne peut pas trop lui en vouloir a fond. Le cas de la semaine était assez solide dans son ensemble qui s’est plutôt bien intégré dans l’univers de la saison. Je trouve également qu’ils sont assez bons tous pour des raisons différentes et pour ce qu’ils apportent à la série de manière générale. Ce sont des cas qui sont là pour nous attacher aux personnages mais aussi aux intrigues qu’ils nous racontent chacun de leur côté. Les flashs de Jane sont presque importants là dedans, plus que je n’aurais probablement pu l’imaginer au départ. « Split the Law » est un épisode qui permet de se rendre compte que Blindspot est peut-être bien la série la plus intéressante et la plus efficace de la saison pour le moment (en tout cas chez les networks) avec peut-être Quantico mais cette dernière est parfois tellement trop pleine de tout un tas de choses qu’elle finit par laisser le téléspectateur un peu sur le côté (et ce n’est clairement pas ce que j’ai envie de voir dans une telle série). Je me demande bien ce que Blindspot nous réserve pour les prochains épisodes. Je suis assez curieux de le découvrir.
Note : 6.5/10. En bref, efficace.