Une réduction de capital ou un rachat d’actions propres représentent deux autres options pour retirer de l’argent de votre société. En quoi cela consiste-t-il ?
Réduction de capital
Une réduction de capital présente un grand avantage : vous n’êtes pas imposé en privé sur l’argent reversé. Imaginez que vous ayez libéré un capital de 50.000 € à la constitution. Il sera alors parfaitement possible, après un petit temps, de ramener le capital au minimum légal (18.600 €). À condition bien sûr que la société dispose réellement de ce montant. Dans le cas contraire, une réduction de capital sera toujours possible, mais la société devra pour ce faire contracter un emprunt. Les intérêts que la société paiera sur celui-ci seront toutefois déductibles. Une réduction de capital exigera toutefois que vous passiez par la case notaire.
Rachat d’actions propres
Il est aussi possible, pour une société anonyme (sa) ou une sprl par exemple, de racheter une partie de ses propres actions. Concrètement, vous procéderez donc, en tant qu’actionnaire privé, à la vente d’une partie de vos actions à la société. La plus-value (boni) que vous percevrez sera en principe exonérée d’impôt, même si le fisc sera très strict sur ce point. De telles opérations sont du reste soumises à de très nombreuses conditions. Faites-vous toujours aider dans ce cadre par un spécialiste.