- que l'oignon est constitué de cellules qui renferment des composés soufrés et d’une enzyme que l'on nomme alliinase, libérée quand on coupe l’oignon, et qui entraîne la formation d'un composé lacrymogène, un composé volatile qui contient du soufre. Une solution pour éviter les larmes est de placer l'oignon sous un filet d'eau pour l'éplucher ou le couper dans un sachet en plastique, ou encore de le piquer et de le mettre 30 secondes au four micro-ondes pour qu'il libère la vilaine substance. Ensuite, il sera temps de le manger crû pour soigner le rhume, de le couper ou le râper pour guérir une brûlure, apaiser des piqûres d’insectes, de guérir les verrues, de placer son cœur dans l’oreille pour soigner une otalgie, d’utiliser son jus pour soigner une blessure, ou de le cuisiner, savamment, pour soigner fièvre ou toux, une infection, ou arrêter les vomissements. Ensuite, il suffira de passer la lame d'un couteau sur ses doigts ou tout autre objet métallique pour se débarrasser de l’odeur tenace. Sauf pour ceux qui l’adorent et qui se parfument ainsi. Y’en a. On peut le croire, car on peut croire à tout, il suffit de croire à la croyance crue.
- que, puisqu’aucun homme, ni aucune femme politique du pays n’est en campagne pour 2017, car ils se prononceront, tous, en temps et en heure, ou en Eure pour ceux qui voudront le faire en meeting à Vernon, nous non plus nous ne parlerons pas de 2017. Même si on nous demande en quelle année nous serons dans 2 ans ? Même ! Certains disent pourtant que François Hollande est en campagne, qu’il accumule les annonce électoralistes, suppression de la première tranche d'impôts sur le revenu pour les ménages les plus modestes, projet de complémentaire santé pour tous les retraités avant 2017 ou encore revalorisation du salaire des fonctionnaires entre 2017 et 2030. Qui le dénoncent ? Tous ces hommes politiques qui sortent un livre-programme et qui passent à la radio. Dernier en date, François Fillon, qui taxe François Hollande d’impuissant et d’enfumeur, qu’il estime déjà candidat, d’abord candidat, et à qui il pose cette question : mais, monsieur le Président, quand est-ce que vous êtes président ? Hum. Et si, nous, on disait aux politiques : mais arrêtez de parler, agissez. Serait-on entendu ? On peut le croire, car on peut croire à tout, il suffit de croire à la croyance crue.
- que si vous pensez que tout est dans la tête, vous allez vous régaler. Voici une jolie liste, non exhaustive, de douleurs qui seraient, je tiens à préciser que le verbe être est bien ici, enfin dans la phrase précédente, au conditionnel dans sa valeur modale et son système hypothétique, des douleurs qui seraient, donc, chacune directement liée à un état émotionnel. Voilà donc quelques liens étroits. Douleurs aux pieds et état déprimé, dans les chevilles et auto-interdiction de plaisirs, douleurs aux genoux et difficultés de la relation à l’autre, douleurs dans les hanches et résistance aux changements, douleurs dans le bas du dos et mauvais rapport à l’argent, douleurs dans le haut du dos et manque de soutien affectif, douleurs dans les gencives et indécision, douleurs dans le cou et difficultés à pardonner. Si vous êtes sceptique, mais joueur, rien ne vous empêche de feindre une douleur aux lobes d'oreille pour réclamer un câlin, une douleur aux orteils pour ne pas manger d’endives au gratin, une douleur à la narine gauche pour qu’on tonde la pelouse à votre place. On peut le croire, car on peut croire à tout, il suffit de croire à la croyance crue.