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« Seul sur Mars »… et toute l'Amérique derrière lui

Publié le 21 octobre 2015 par Toulouseweb
« Seul sur Mars »… et toute l’Amérique derrière lui

Mardi, il n'y avait que l'embarras du choix pour les avant-premières de "Seul sur mars ", entre les salles de banlieue ou de centre-ville, la VO ou la VF...Et la 2D ou la 3D. Mon choix s'était porté sur la VO, et sur une vision en 2D, n'ayant jamais été convaincu par l'utilité intrinsèque de la 3D, sauf lorsque l'on a devant soi un chef d'œuvre comme " Avatar ".
Je me suis donc retrouvé à l'UGC, ou une salle pleine et résolument jeune a fait fête à "Seul sur Mars", avec applaudissements à la fin du film et commentaires élogieux à la sortie. Et, disons-le, on peut tout à fait être à l'unisson de cet enthousiasme, car le film est remarquable à bien des points de vue. La seule chose sur laquelle on pourrait ergoter, c'est la vraisemblance scientifique, mais un film n'a jamais prétendu être une thèse de doctorat, ni, en l'occurrence, un sésame pour rentrer chez Astrium. Nous sommes là sur Mars, et, malgré la sonde qui s'y est posée en 1997, on sait peu de choses sur ce qu'il s'y passe, malgré une actualité récente sur l'hypothétique, et ancienne, présence d'eau.
Aussi Ridley Scott (oui, le premier " Alien ", c'était lui) se permet de recréer dans ce film une sorte de Canyon du Colorado, et une ambiance type " Monument Valley ", avec des effets spéciaux de bonne facture. En fait, le film est américain jusqu'au bout des ongles, mais on ne saurait le déplorer, parce que l'on y trouve un schéma ultra-classique très bien exploité (notre héros est dans une situation désespérée, comment allons-nous le sortir de là ?). Et le scénario déroule très habilement toutes les péripéties de ce type de situation (mollesse de la hiérarchie, avec un directeur de la NASA assez croquignolet, avec surtout le fameux pragmatisme américain, se traduisant par la prime donnée aux héros de second plan qui, eux, ont LA bonne idée pour se sortir d'une situation inextricable). Le patriotisme américain n'est jamais loin, mais, là, on fait appel à la Chine pour aider à la résolution du problème de notre astronaute esseulé sur la Planète Rouge. Le fait que les Major Companies américaines tentent de pénétrer actuellement le marché cinématographique chinois n'est peut-être pas étranger à cette péripétie scénaristique
Ceci dit, le scénario habile n'est pas la seule qualité de ce film, dans lequel Matt Damon, (convainquant), interprète un astronaute qui a le temps de perdre beaucoup de poids pendant son séjour sur Mars, et peut compter sur la belle Jessica Chastain, parfaite en commandante de bord rongée par le remord d'avoir abandonné sur Mars un astronaute supposé mort. Pendant les 140 minutes que dure le film, on ne s'ennuie pas une seconde, pas la moindre baisse de rythme... Mais, au risque d'en mécontenter certains, pas le moindre petit homme vert non plus !

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