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Critiques Séries : The Flash. Saison 2. Episode 3.

Publié le 21 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Flash // Saison 2. Episode 3. Family of Rogues.


Je me demande s’il y a un label « épisode avec Captain Cold » car généralement, dès que ce dernier fait acte de présence, l’épisode est bon. Cette saison est clairement en train de prendre une toute nouvelle dimension depuis l’épisode précédent mais « Family of Rogues » fait partie de mes épisodes préférés de The Flash depuis le début de la série. Vous devez probablement vous dire que je vais un peu vite en besogne, que l’on n’a pas encore vu la suite et comment toutes les intrigues introduites ici vont se décanter mais cela fonctionne très bien. L’épisode précédent était fantastique, dans sa façon de gérer énormément de personnages et d’intrigues. Puis cet épisode fait plus ou moins des choses un peu différentes mais pas moins passionnantes, au contraire cet épisode est beaucoup plus intelligent et efficace que prévu. Il permet de mettre en avant les personnages que l’on âme et de trouver un équilibre intéressant entre l’exécution et des moments un peu plus tendres. Car la série se doit aussi de trouver des moyens de nous émouvoir avec ce qu’elle nous raconte. De ce point de vue là, elle semble même avoir trouver de quoi être touchante. C’est aussi facilement le meilleur épisode parmi les trois premiers. Il permet d’introduire de nouvelles menaces comme Zoom et ses metahumans qu’il fait venir depuis Earth-2. C’est un épisode qui permet de faire revenir Captain Cold (en attentant de voir le spin off Legends of Tomorrow).

D’ailleurs, Wentworth Miller démontre qu’il est parfait une fois de plus sous les traits de ce personnage. J’aime bien la façon dont Greg Berlanti a su donner une vraie personnalité aux personnages collant parfaitement à l’acteur qui l’incarne. C’est arrivé avec Grant Gustin qui n’était pas forcément le premier choix que j’aurais eu en tête si jamais je voulais quelqu’un pour incarner Barry. La relation entre Snart et Barry est aussi l’une des choses les plus intéressantes développées au sein de la série. C’est pourtant une intrigue classique que la série nous délivre cette semaine avec le méchant qui n’est finalement pas méchant, mais qui n’est pas non plus un ami à qui l’on peut faire confiance, etc. C’est presque une sorte de dynamique déjà vu entre Catwoman et Batman sans toute la tension sexuelle qu’il peut y avoir. Car Barry et Snart ne partageront probablement jamais grand chose de ce point de vue là. Quoi qu’il en soit, Snart travaille cette fois-ci avec son père, Lewis incarné par Michael Ironside (et c’est un choix parfait) contre sa volonté. Il semblerait donc que Snart Sr. n’était pas du tout le père idéal, etc. Lisa Snart fait elle aussi une apparition mais Lewis ne va jamais gagner la récompense de père de l’année, c’est sûr et certain. Barry va alors passer sous couverture, histoire de faciliter la suite de l’histoire (et elle fonctionne d’ailleurs très bien).

Avec un cas de la semaine qui permet de retrouver de bons vieux personnages, The Flash sort du lot et développe aussi un peu plus la mythologie de la série. La famille Snart est intéressante à développer. C’est aussi un épisode qui donne une occasion à Joe d’être un peu plus touchant (ou en tout cas en partie). On avait là aussi besoin de quelque chose de ce genre là et Jesse L. Martin continue de démontrer qu’il était le choix de casting parfait pour ce rôle. Un peu comme papa Lance dans Arrow bien entendu. D’ailleurs, il y a de vraies similitudes entre ces deux personnages même si cette année leur façon de voir les héros a légèrement changé. Jay Garrick permet aussi de donner un coup de fouet à l’intrigue autour de Earth-1 et Earth-2. Il restera ici dans notre monde jusqu’à ce que Zoom soit capturer. Je ne sais pas si Jay Garrick va avoir l’influence nécessaire pour être aussi intéressant au fil des épisodes mais j’ai encore une fois envie de faire confiance aux scénaristes. En effet, ils ont l’air de prendre leur pied avec chacun des personnages et surtout cette histoire de monde parallèle. Fringe avait sa vision des choses, The Flash aura sa propre vision des choses. Ce qui sera intéressant c’est aussi de voir l’influence de Harrison Wells de Earth-2, prouvant que la série ne peut pas se séparer de tout le monde tout d’un coup non plus. Non ?

Note : 10/10. En bref, rien à redire sur un épisode parfait en tous points.


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