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L'arrivée de 50 réfugiés à Fontenay-sous-Bois est un évén...

Publié le 23 octobre 2015 par Micheltabanou
L'arrivée de 50 réfugiés à Fontenay-sous-Bois est un évén...

L'arrivée de 50 réfugiés à Fontenay-sous-Bois est un événement fort de notre engagement de solidarité

50 demandeurs d'asile venus d'Érythrée et Soudan sont accueillis ce vendredi 23 octobre à Fontenay-sous-Bois a annoncé la préfecture du département. Annonce confirmée ce matin même par un courriel interne aux présidents de groupes de la municipalité. Il s'agit de familles avec enfants qui viennent du squat évacué du lycée hôtelier de Paris. Ces familles seront aidées par l'association Aurore.

Aujourd'hui dès midi nos médecins deu CMS vont faire le point sur leur état de santé. Notre municipalité va enrager avec les riverains une consultation pour endiguer les mauvaises rumeurs qui pourraient vite faire jour et ternir notre action solidaire. J'ai appris par mon collègue Premier Adjoint que déjà cinq familles voisines se sont manifestées pour mettre en avant leur volonté d'action solidaire avec ces familles de réfugiés. Nous serons naturellement attentif au bien être de nos invités. Mon amie et collègue Clémence Avognon Zonon viendra en journée les saluer.

Actuellement demandeurs d'asile, leur situation sera étudiée sur place durant 2 mois à 2 mois et demi. Deux types de protection peuvent être accordées : celle de réfugié en application de la Convention de Genève au titre des risques de persécutions auxquels il est exposé dans son pays d'origine pour des motifs politiques, religieux, ethniques ou liés à son appartenance à un groupe social (femmes exposées à l'excision, orientation sexuelle etc.), ou celle de la protection subsidiaire prévue par le droit de l'Union européenne en considération d'autres menaces graves contre sa vie et sa personne, par exemple celles auxquelles l'expose un état de guerre généralisé dans son pays d'origine. Si l'une de ces protections est accordée, le réfugié ou le protégé subsidiaire est placé sous la protection de l'OFPRA qui s'assure du respect des garanties fondamentales que lui reconnaît le droit national, européen et international. Si la décision est négative, un recours peut être exercé auprès de la Cour nationale du droit d'asile (CNDA). S'ils sont reconnus dans l'une de ces deux situations, ils seront alors pris en charge par un dispositif national d'accueil pour trouver une solution d'accueil de plus long terme.

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