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3 jours avec Guillaume Néry (1)

Publié le 26 octobre 2015 par Emmanuel S. @auxangesetc

Bon ne rêvez pas les filles, Guillaume Néry n’est pas un ami encore moins le modèle de mes 3 brasses coulées et puis s’en vont. Encore que. Guillaume Néry et moi on a plein de points communs, il est beau moi aussi, il est chevelu moi aussi, il nage mieux palmé que sans accessoire moi aussi, sa femme se prénomme Julie la mienne @malinmaligne (clic), comparaison n’est pas raison on est aussi très différent Guillaume Néry et moi, lui descend à -125m en apnée à poids constant quand je réussis péniblement à mettre la tête sous l’eau sans pleurer ma mère (clic).

Autant vous le dire sans fard ni bouteille d’O2, depuis que je ne suis plus marathonien je n’ai plus vraiment besoin de respirer l’apnée m’attire. Et pas seulement quand je m’engueule avec @malinmaligne (clic) vu que dans ces moments j’arrête spontanément de respirer pour m’enfermer dans une bulle d’air. Je trouve très surfait finalement ce besoin des hommes de respirer, non mais c’est vrai quoi, l’air des villes est hyprapollué en plus autant se replier sur la pureté de son soi profond.

C’est justement ce qui me fascine dans l’apnée, cette coupure au monde, cette déconnexion totale, ce mode off de la respiration sans y penser.

PROFONDEURS. Titre de l’autobiographie de Guillaume Néry écrite avec Luc Le Vaillant, rédacteur en chef des pages portrait de Libé que j’adore.

Pour vous donner envie de lire ce bouquin que je dévore, une seule phrase et une seule, la 1ère du livre, l’apnée nécessite de bien s’économiser je commence mon stage d’apnée 1ère année par limiter la contrefaçon

La vie d’un homme est l’intervalle entre sa première et sa dernière respiration.

Je ne sais pas pourquoi ce livre me parle, enfin si je le sais, cette quête d’une absolue connaissance et maîtrise de soi, les références au cosmos, Trinh Xuan Thuan (clic), la magie noire du fond des trous d’eau, la poésie du noir du ciel nocturne entre les étoiles, la mort si souvent évoquée,  celle de Loïc Leferme, la foire aux souvenirs, les peurs, les doutes, mais aussi le plaisir, les sensations aquatiques de liberté, la totale infinitude d’un monde que seuls quelques élus connaîtront jamais, et que je découvre chaque semaine à la piscine de Sartrouville.

Ouais bon enfin jusque là j’avais tout bon, la piscine de Sartrouville ne ressemble pas vraiment aux Bahamas.

Demain, encore du Guillaume Néry dans le texte mais en vidéo.


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