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Paulette, Salopette

Publié le 25 octobre 2015 par Laptitebulledelo @PtiteBulledElo
Paulette, Salopette(Titre à chanter sur l'air de "Pirouette, cacahuète") 

La salopette, un vêtement féministe? Pour Paulette, oui! Ainsi, dans ce numéro Salopette donc, le parallèle entre les deux se fait très naturellement :) Et je dois dire que j'adore les couleurs de cette couverture, pas vous? :) 
On commence avec les célébrités :) 
J'ai tout d'abord eu un coup de coeur pour l'univers et la personnalité de Frédérique, alias I Go by Frankie, blogueuse mode française installée à Brighton pour son travail de styliste. Elle y aime le fait de pouvoir s'habiller comme elle veut sans avoir à subir les regards critiques (ce qui est bien différent de la France) et arborer sa coupe afro sans aucun souci. Elle adore la mode, les vêtements et elle a voulu partager tout ça sur son blog, même si son alter-ego Frankie est un peu plus fofolle qu'elle! Elle voit également la mode comme un moyen d'expression et elle a créé SHE Unleashed pour donner aux femmes les moyens d'avoir confiance en elles via leurs tenues. Frédérique estime également que ce n'est pas parce qu'elle est une fille qu'elle doit s'habiller sexy et qu'elle peut en fait s'habiller comme bon lui semble, indépendamment de son sexe et en accord avec cette personnalité. La blogueuse adore également la mode des années 70, autant pour ses salopettes, que pour les pantalons taille haute, les polos et les couleurs typiques de l'époque comme le vert bouteille :) Elle pense également qu'il faut être la meilleure amie de soi-même, sans s'auto-flageller en permanence et voir les choses comme si elles arrivaient à l'une de nos amies! A méditer :) 
8 pages sont ensuite consacrées à Nabilla! Et oui, la star de télé-réalité se confie à Paulette et, de manière générale, même si elle ne renie pas son côté très ambitieux et son parcours discutable, il semblerait qu'elle est envie de passer au niveau supérieur. Elle nous raconte qu'elle se battait beaucoup quand elle était jeune, qu'elle s'est ennuyée lors de son adolescence en Suisse et qu'elle a commencé le mannequinat très tôt (délaissant ainsi l'école) : une "carrière qu'elle a vite arrêtée, voulant être plus qu'un "numéro". Si elle s'est fait refaire les seins, c'est simplement pour atteindre la perfection physique même si elle regrette que les gens la jugent idiote à cause de ses implants : pour leur prouver qu'ils ont tort, elle veut faire des efforts dans son langage et son vocabulaire, qui la complexent. Elle ne regrette absolument pas d'avoir acquis sa notoriété en participant à l'Amour est Aveugle avant Les Anges et elle ne pense pas qu'elle finira comme Loana, étant bien plus forte de caractère qu'elle ; quant à son personnage de jolie idiote, c'est un jeu pour elle, ou plutôt un moyen d'accepter et d'assumer ses lacunes intellectuelles auprès de tous : elle a donc simplement grossi le trait. Aujourd'hui, elle déclare avoir mûri, notamment après son passage en prison, et elle ne veut par exemple plus vendre ses photos aux magazines pour se faire de l'argent et susciter le buzz : et ce, même si Kim Kardashian représente pour elle un modèle de réussite!
Plus loi, l'actrice iranienne Golshifteh Farahani répond à quelques questions, dans le cadre de la promotion du film Les Deux Amis. Elle nous parle de Mona, son personnage, à la fois volcanique et mystérieuse mais aussi de son expérience de tourner avec un réalisateur, Louis Garrel, qui est également l'un des acteurs du film : il était très étrange pour elle de donner la réplique à quelqu'un qui la regardait avec des yeux de réalisateur en fait. Mais elle a aimé son côté très intuitif sur le tournage, qu'il soit très engagé et que l'équipe soit proche, leur permettant de travailler n'importe où à la dernière minute ; elle pense également que Les Deux Amis est un film très français, dans la mesure où il est à la fois très sentimental et dramatique, "sans parler de choses graves". Elle nous confie également que son parcours artistique a commencé avec la musique et que sa famille est une famille d'artistes. Elle évoque encore une fois son exil forcé de son pays natal, l'Iran, mais, pour elle, elle était plus libre la-bas qu'ici, simplement parce que les Iraniens vivent le moment présent sans trop se soucier du passé et de l'avenir et leur esprit est ainsi plus libre. Et malgré les restrictions aux droits des femmes de son pays, elle pense que "c'est très beau d'être une fille" et elle a une phrase très juste : "j'aime que les femmes soient  sujets de désir et non objets". Très féministe comme vision des choses et je pense que je vais souvent la citer :) 

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Paulette consacre également un article aux chanteuses féministes: Beyoncé fait bien sûr partie de celles-ci, grâce notamment au titre Flawless dans lequel elle reprend des phrases du discours de l'écrivaine Ngo Achidie: n'en déplaise à Lou Doillon qui, elle, estime qu'il faut aller plus loin que simplement afficher FEMINIST en gros sur un néon sur scène! Le même débat est suscité par Nicki Minaj, over-sexualisée, qui, quelque part, représente aussi la fierté d'avoir le corps qu'elle a sans se soucier de se faire traiter de "s***pe". Madonna a également marqué ce besoin d'émancipation et est-même la pionnière dans le domaine, puisqu'elle a toujours incarné la sexy-attitude et le total contrôle de sa vie. Chez nous, Christine & The Queens, ainsi que Les Brigitte seraient nos icônes féministes, grâce à leurs messages de "tolérance, de confiance en soi et d'acceptation de l'autre" : vous êtes d'accord? 
Pour terminer, Paulette pose quelques questions à un humoriste que je ne connaissais pas, Bun Hay Mean. Son idée a simplement été de reprendre quelque chose qui l'a un peu blessé, le fait que ses connaissances ne se souvenaient jamais de son prénom, mais juste du fait qu'il soit "un chinois marrant" et d'en faire un spectacle de stand-up. Un spectacle qui pour lui n'a pas vraiment d'ordre logique mais qui fait rire les gens! Et quand il nous confie qu'il était un enfant très timide, très introverti, petit et dont on se moquait beaucoup, on prend conscience que Bun a réalisé un tour de force. Il a également énormément voyagé et se considère toujours comme un éternel touriste, à Paris mais aussi dans la vie en général, car c'est qui lui permet de garder les yeux et l'esprit ouverts. Il se montre également très reconnaissant envers Jamel Debbouzze qui l'a pris sous son aile au Jamel Comedy Club mais aussi envers ses fans, avec lesquels il passe plein de temps après le spectacle pour discuter avec eux et prendre des selfies :) Si vous voulez aller le voir en spectacle, il est à l'Apollo Théâtre!

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Et la mode? 
On entre premièrement dans l'univers de la griffe Carolinaritz, créée par Carolina Ritzler : cette grande professionnelle de la haute couture a décidé de se lancer après 15 ans de carrière et un troisième enfant et a décidé de concevoir sa marque autour de la combinaison, uniquement. Et ça marche, puisque ses créations sont distribuées au Bon Marché, au 66 mais aussi aux USA et au Japon! Comme beaucoup de créateurs ces dernières années, elle mise sur un savoir faire local et c'est pour cela qu'elle a ses bureaux à deux pas de ses partenaires ateliers parisiens et qu'elle ne produit que 50 exemplaires de chacune ses créations, toutes numérotées. Elle apporte un soin tout particulier au choix des matières (jean bien sûr, mais soie également), aux finitions, aux accessoires comme les zip et cherche à proposer des modèles différents qui permettront à toutes de trouver la combinaison parfaite. Et elle ne manque pas d'idées, pioche ses inspirations dans toute l'histoire de la mode et le dressing à la fois homme et femme! Connaissiez-vous Carolina Ritz, qui existe depuis maintenant 4 ans? 
Point Salopette ensuite! Forcément ;) Elle est née en 1884, quand un américain a voulu créer un vêtement de travail pratique pour son beau-papa charpentier en ajoutant des poches, idée reprise par Levi Straus quelques années plus tard. Il senti le filon, notamment pour tous les ouvriers du pays, mais aussi pour les femmes, la salopette étant un vêtement mixte, comme l'ont prouvé Mariyn Monroe, Lady Diana et Alexa Chung. Aujourd'hui, on peut la porter sans souci, car elle est déclinable pour toutes les morphologies, le jean ayant souvent été remplacé par des "matières plus fluides". On peut l'accessoiriser avec des talons, des sneakers mais surtout, on pense à porter un tee-shirt près du corps en dessous pour éviter l'effet sac à patates! :) Personnellement, je trouve très souvent que les silhouettes en salopette sont canon quand la chose est bien portée, souvent en matière brute d'ailleurs : mais moi, bizarrement, je ne me vois pas franchir le pas. Rien que pour aller aux toilettes, ça doit être galère ^^ #glamour 

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Et on termine ce "décryptage" de Paulette avec une invitation au voyage, puisqu'on part en Australie! Ce pays qui a décidément vraiment la côte attire les expatriés pour son climat, ses plages et sa langue anglo-saxonne qui n'est pas trop "dépaysante" : les Français sont de plus en nombreux à s'y installer pour quelques mois ou quelques années, grâce notamment au visa vacances-travail! Il faut dire que le pays profite d'un certain dynamisme économique, permettant de trouver un travail souvent bien meilleur qu'en France, mieux payé et avec plus de responsabilités. Les Australiens savent vivre sans se prendre la tête et apprécient simplement un bon barbecue avec une bonne bière, entre proches ; le barbecue est d'ailleurs une institution là-bas et il y en a beaucoup en libre-service sur les plages. La gastronomie de manière générale n'est d'ailleurs pas en reste et les restaurants sont très nombreux : cela dit, comme les Australiens mangent tôt (19 heures), tout est rapidement bondé si on tarde trop ;) En revanche, pour ce qui est points plus négatifs, il faut noter que la vie est chère en Australie, que la drague se fait à l'américaine (dates romantiques mais parfois superficiels et pas vraiment sincères). Il faut également penser que l'Australie est un pays vraiment lointain, que ce soit en termes de distance, de décalage horaire ou simplement à cause du fait que les saisons soient inversées : c'est donc très dépaysant! Paulette consacre également 4 pages à la ville de Melbourne en particulier, qui serait apparemment plus culturelle que Melbourne, avec son centre historique que l'on peut visiter en tramway, ses graffitis artistiques, ses galeries indépendantes, ses boutiques vintage, ses dépôts-vente pour chiner, ses concerts...:)
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Un joli numéro, ce Paulette de la rentrée, n'est-ce-pas? Ca m'a donné envie de voir ce que donnera le prochain, que Paulette à "teasé" sur son Instagram :) 
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