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Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard

Publié le 26 octobre 2015 par Espritvagabond
Après la petite sirène, vous allez me voir venir si je vous parle du vilain petit canard, non?
Tout le monde connaît le conte d'Andersen (le même auteur que pour La petite sirène) de ce jeune canard, différent, au cou trop long, rejeté rapidement par sa famille et la société qui l'entoure, jusqu'au jour où, après avoir rejoint des cygnes qu'il trouve magnifique, il voit sa réflexion dans l'eau et réalise qu'il n'est pas un canard laid, mais un superbe cygne lui-même.
Si je vous parle de ce conte ce soir de mon auberge de la ville d'Odense, au Danemark, c'est que son auteur, Hans Christian Andersen, est né ici.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
Dans cette maison, pour être précis. Drôle de prise de vue, me direz-vous, mais j'attire votre attention sur le sol, au bas de la photo, où, devant une plaque commémorative de l'importance historique de cette demeure, on voit des traces de pas, qui vont viennent et s'arrêtent devant la plaque. Le centre-ville d'Odense est parsemé de ces traces, qui marquent une sorte de chemin Andersen qui permet au visiteur de se balader en retraçant les lieux importants de la vie du jeune écrivain.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
C'est ainsi que j'ai appris que c'était dans cet édifice qu'il était allé à l'école... Andersen est né dans une famille et un quartier très pauvres. Il n'a donc pu aller à l'école que sur le tard et était alors lus vieux, et plus grand que tous les élèves, ce qui lui a valu beaucoup de moqueries. D'après ce que j'ai pu lire ici, il était d'ailleurs, adulte, plus grand de 25 cm que la moyenne des danois de son époque.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
Vous aurez donc compris qu'Andersen était le vilain petit canard du conte, pauvre et différent, méprisé, il est devenu, de son vivant, un artiste renommé (et conteur officiel des enfants du Roi), bref, le cygne que personne n'avait vu dans son enfance. Aujourd'hui, à Odense, une murale honore l'écrivain conteur près d'un musée qui lui est consacré.
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Mais Odense aujourd'hui, c'est aussi une ville renommée pour ses musées et galeries, pour son art urbain/public également. Un passage dans ses vieux quartiers m'a permis de capter quelques souvenirs de cet art public dans la ville natale du vilain petit canard.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
Deux domestiques présentent un miroir à un Roi petit et gros..
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
Astronaute (?) à tête de tour médiévale.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
Ceci n'était pas de l'art urbain, mais une publicité, à son époque. Des décennies plus tard, conservée en partie, c'est un peu de l'art urbain pour moi, puisque plus personne ne peint des publicités comme ça sur les côtés d'édifices. Habituellement, je m'efforce de retracer les marques et époques de ce genre de choses, mais ne connaissant rien à la culture et aux marques danoises passées, je ne peux que souligner la présence du mot "margarine" sur cette vieille publicité.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
Astronaute jouant un mélange de tennis/golf sur la Lune sous un clair de Terre... le vélo, qui fait partie de l'oeuvre en ce qui concerne ma photo, était là par hasard, bien sûr.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
Jeune femme appelée "Miss Take", jeu de mot qui laisse place à l'imagination.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
Vieille fresque à thématique de marché agricole sur Pantheonsgade, et qui semble être datée de 1897. Aujourd'hui, l'immeuble est occupé par un dépanneur de la chaine 7-Eleven.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
J'aimerais bien vous dire qu'il s'agit de (vilains petits) canards, mais je pense que ce sont des oies. Partie d'une oeuvre derrière l'hôtel de ville et à l'entrée de la rue piétonnière principale du centre-ville.
Odense, où l'art urbain chez le vilain petit canard
Peut-être pas de l'art urbain au sens habituel du terme, mais je trouvais particulièrement intéressantes les proportions iconoclastes de cette église.
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Un regard posé sur le visiteur.
Ici aussi, le vélo (là par hasard) fait partie de ce que devient l'oeuvre lorsque je la prends en photo.
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