Mon dernier livre est le résultat d'un tissu de surprises. En particulier, je me suis rendu compte que ce qui intéressait mes clients n'était pas tant les problèmes de leur entreprise que leur vie personnelle. Ils m'ont fait découvrir que les techniques que j'emploie pour l'entreprise marchent aussi pour l'individu. Et, pourtant, cela semble de la mécanique pour ingénieur.
Voilà le moyen de définir un coaching efficace ?
Ces dernières années, j'ai rencontré deux types de coachs. Une minorité de psychologues. Une majorité, s'étendant rapidement, de cadres qui croient qu'un nouveau diplôme leur donnera un emploi.
Pour reprendre la classification de Max Weber, les seconds sont dans la rationalité, les premiers dans le rite. Les seconds savent l'objectif vers lequel doit tendre le coaché. Les seconds l'aident à travailler son comportement. Les seconds tombent facilement dans le totalitarisme : ils imposent leur point de vue. Les premiers sont généralement moins nocifs que ces derniers, mais une poignée, et pas des moindres, tend à faire des ses ouailles les membres de leur secte.
Mon approche indique peut-être une troisième voie. Celle de la "méthodo qui débloque". Je déballe mes petites techniques et leurs petites histoires, et je demande à celui avec qui je discute : n'y a-t-il pas là-dedans quelque-chose d'utile ? Qui vous parle ?...
L'un n'est pas dans un fauteuil et l'autre sur le canapé. Tous les deux nous sommes sur le tapis, et nous jouons au Lego.