Il paraîtrait...

mardi 27 octobre 2015

- que, selon une évaluation publiée par l'agence cancer de l'Organisation mondiale de la santé, la consommation de charcuterie est cancérogène, celle de viande rouge «probablement» aussi. Notons que les guillemets ne sont présents que dans la seconde partie de la phrase. Le directeur du Centre international de recherche sur le cancer, à l'origine de l'évaluation, a néanmoins ajouté que les résultats de l’évaluation «confirment les recommandations de santé publique actuelles appelant à limiter la consommation de viande». Autres données, pour qu’on se fasse une meilleure idée, 34 000 décès par cancer dans le monde chaque année sont imputables à une alimentation riche en charcuterie, contre 1 000 000 de décès par cancer imputables au tabac et 600 000 à la consommation d'alcool. Ces chiffres nous donnent une idée de la proportion de l’incidence de telle ou telle consommation. Si on résume, on peut se dire que ça nous informe sur ce qu’il faut faire et ne pas faire. Par exemple, se tourner vers les fruits et légumes ? En évitant la présence de pesticides pointée par de nombreux rapports ? Euh ! Rien n’est simple ; il est donc possible de dire que lorsque ça se complexifie encore plus, ça l’est encore moins.

- que le Petit Robert a intégré le terme galocher à son édition 2014 pour définir le baiser qui consiste à embrasser avec la langue. Ce baiser amoureux, ou baiser avec la langue, ou baiser profond, désigné au XIXème siècle sous le terme de baiser florentin et de nos jours connu sous le terme de French kiss, se définit comme un baiser érotique ou sexuel dans lequel la langue d'un des deux ou des deux partenaires touche la langue, ou entre dans la bouche de l'autre partenaire. Ça vous parle ? Ça vous cause ? Vous en usez, vous en abusez ? Sous un séquoia, face à la mer, ou dans un lit entouré de miroirs ? Ailleurs aussi ? Mais comment faire, pourrait-on se demander. Il n’y a qu’à chercher sur les moteurs de recherche. Un site nous l’apprend en 19 conseils, un autre en 8 étapes, un autre encore nous en explique les règles de base ; on trouve aussi quelques vidéos explicatives, des études qui annoncent que 80 millions de bactéries sont échangées en 10 secondes, ce qui permet de faire le calcul en fonction du temps de la, hum, comment dire, séance, et puis, il y a les forums où on pourra lire à l’envi les expériences, commentaires, et remarques, des uns, des autres, de leurs amis, de leurs voisins, et des voisins de leurs amis. Rien n’est simple ; il est donc possible de dire que lorsque ça se complexifie encore plus, ça l’est encore moins.

- que l'Institut de veille sanitaire a fait le bilan, en octobre, de l’été. Le bilan, en octobre 2015, de l’été 2015. Conclusions du bilan post-estival : environ 3300 décès supplémentaires ont été enregistrés lors des trois épisodes de canicules observés en France durant l'été 2015. Pour comparaison, la grande canicule d'août 2003 avait entraîné 15000 décès supplémentaires. Donc, soit il a fait moins chaud cette année, soit les leçons de 2003 ont été tirées et les aménagements faits depuis ont porté leurs fruits. Durant l’été 2015, la France a connu 3 épisodes de canicule, du 29 juin au 5 juillet, du 13 au 23 juillet 2015 et du 5 au 9 août 2015, pas partout mais des épisodes quand même. L'Institut de veille sanitaire précise que, citons-les, durant ces trois épisodes caniculaires, les excès de mortalité estimés ne peuvent être imputés entièrement à la chaleur en précisant que son calcul s'appuie sur des données administratives dans lesquelles les causes des décès ne sont pas précisées et qu’il n’est pas possible d'évaluer précisément la part imputable aux grandes chaleurs dans les décès supplémentaires. D’accord, d'accord, d'accord. Donc, environ 3300, c’est plutôt très très très environ 3300, ou plutôt environ 3300, assez environ 3300, ou encore environ environ 3300 ? Rien n’est simple ; il est donc possible de dire que lorsque ça se complexifie encore plus, ça l’est encore moins.