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Ce week-end ont eu lieu les demi finales de la coupe du monde de Rugby. Dans la première rencontre, la Nouvelle-Zelande s'est imposée face à l'Afrique du Sud (20-18). Ce match s'est disputé sous une forte intensité, un vrai combat entre deux des équipes les plus puissantes du tournoi. A Twickenham, sous une pluie battante, ce sont les Springboks qui marquent les premiers points, avant que les All-blacks répliquent par un essai sur leur première action construite. Le match est dominé en tout point par les Kiwis, qui ne parviennent pas à trouver la faille. A contrario, les coups de pied de Handré Pollard font mouche et permettent à l'Afrique du Sud de virer en tête à la pause (7-12). Cependant, dès le début de la deuxième période, les Néo Zélandais ont écrasé leurs adversaires tactiquement et physiquement, les empêchant de porter le danger dans leur camp. Incapables d'inquiéter leurs adversaires dans le jeu mais précis dans le jeu au pied, les Springboks cèdent deux fois (52e, 69e) et laissent leurs rivaux prendre l'avantage. Incapable de faire face à la maîtrise Néo-zélandaise, l'Afrique du Sud laisse sa place à son adversaire, d'ores et déjà favori pour la finale.
Dans la seconde rencontre, c'est l'Australie qui est venue à bout de l'Argentine (29-15). L'entrée en matière fut brutale pour les Pumas, qui encaissent un premier essai dès l'entame du match et un deuxième au bout d'à peine dix minutes, pour porter le score à 14-3. Le reste de la mi-temps est plus équilibré, entre des Argentins habiles au pied et des Australiens qui inscrivent un troisième essai. Le score est serré, 22-15 à la pause. En début de seconde période, les Pumas ont bien essayé d'inscrire à leur tour un essai mais n'ont pas su saisir leur chance, notamment stoppés par la puissance des Wallabies qui ont fait sortir trois de leurs joueurs sur blessure. Le match retombe en intensité, les acteurs payant leur débauche d'énergie, avant que les Australiens ne scellent leur victoire suite à un bel enchaînement collectif à dix minutes du terme. C'est donc l'Australie qui sort vainqueur de ce duel, s'affirmant comme la seule équipe capable de se mesurer aux All Blacks.
Lewis Hamilton remporte une troisième couronne mondiale!
C'est lors du grand prix des États-Unis, alors qu'il reste encore trois courses à disputer avant la fin de la saison, que le Britannique a décroché le titre si convoité. Le pilote Mercedes rejoint son idole le Brésilien Ayton Senna au panthéon mais reste loin des sept championnats remportés par Michael Schumacher. Hamilton devance son coéquipier Nico Rosberg et le coureur Ferrari Sebastian Vettel. Cette course fut témoin du sang-froid à toute épreuve du nouveau champion du monde, qui a perdu les commandes de la course à cause d'une crevaison, avant de récupérer son dû à 7 tours de l'arrivée pour ne jamais fléchir. Avec 14 podiums cette saison sur 17 courses disputées, Hamilton a fait preuve d'une impressionnante régularité qui lui a permis de se détacher de ses rivaux et remporter un titre qui le consacre comme un des grands champions de cette décennie.
De nombreux tournois ont eu lieu cette semaine, très prisés par les joueurs proches du Top 8 qui souhaitent décrocher un ticket pour le master.
A Vienne, l'Espagnol David Ferrer a battu l'Américain Steve Johnson. Celui qui disputait sa première finale de la saison à embêté jusqu'au bout le n°8 mondial qui a finit par s'imposer (4-6, 6-4, 7-5). Il a fallu 2h16 à l'Espagnol pour mater le 47e joueur mondial, très agressif et surprenant dans sa constance, qui a poussé Ferrer dans ses retranchements. Il gagne ainsi son cinquième titre cette saison et consolide sa place dans le top 8.
Ce fut moins difficile pour Marin Cilic à Moscou. Le Croate est venu à bout de l'Espagnol Roberto Bautista-Agut (6-4, 6-4) et remporte son premier titre de la saison. Le 14e joueur mondial s'est, comme à son habitude, appuyé sur son service hors-norme pour venir à bout d'un adversaire qui aura été incapable de l'inquiéter sur son service.
Enfin en finale du tournoi de Stockholm, le Tchèque Thomas Berdych a disposé de l'Américain Jack Sock (7-6, 6-2). Le numéro 5 mondial remporte ce trophée pour la troisième fois, le douzième de sa carrière. Après un premier set très disputé durant lequel le 32e mondial a servi pour le gain de la première manche, Berdych s'est ensuite détaché dans le second set, s'appuyant notamment sur un jeu de service très performant pour remporter son deuxième titre cette saison et conforter sa place dans le top 5 mondial.
Chez les dames, c'est un combat titanesque de presque trois heures qui a opposé Maria Sharapova à Agniezska Radwanska en finale du Master de Singapour. C'est la joueuse Russe qui en est finalement sorti vainqueur (4-6, 6-3, 6-4). Dominée et nerveuse dans le premier set, la numéro 3 mondial a imposé son tennis dans les deux dernières manches. Cela ne l'a pas empêché de souffrir jusqu'au bout, son adversaire la breakant alors que Sharapova servait pour le match. Elle s'est finalement reprise et a converti sa première balle de match pour empocher son troisième titre cette saison, son 36e en carrière.
La semaine footballistique a démarré par les rencontres européennes, où les clubs français ont encore brillé par leur inconstance.
Le PSG, habituelle locomotive des clubs hexagonaux, a été tenu en échec par le Real Madrid (0-0). Les Parisiens ont inquiété par leur stérilité offensive, comme s'ils étaient incapables de mettre les Espagnols en danger. Leur qualification pour les 8e de finale devrait toutefois se faire sans encombres. Parallèlement, Lyon ne s'en sort pas. Les Rhôdaniens se sont inclinés face au Zenith Saint Petersbourg (3-1) et voient la qualification s'éloigner. S'ils ne redressent pas la barre rapidement ils sortiront sans gloire de la scène européenne.
Pour les favoris, ce 4eme match de poule s'est généralement bien passé. Le tenant du titre, le FC Barcelone s'est imposé poussivement face au Bate Borisov et profite du match nul complétement dingue entre le Bayer Leverkusen et l'AS Roma (4-4) pour creuser l'écart en tête du groupe.
Les clubs anglais ont redressé la barre, comme le prouve la belle victoire d'Arsenal face au Bayern Munich (2-0) et de Manchester City contre le FC Séville (2-1). Si Chelsea et Manchester United ont concédé le nul, le bilan moyen est à la hausse pour ces équipes qui devraient logiquement passer les phases de groupe. Enfin le finaliste sortant, la Juventus Turin a concédé le match nul face au Borussia M'Gladbach (0-0), confirmant son début de saison irrégulier.
Ce week-end c'était le retour des championnats nationaux, voici les faits marquants des cinq championnats majeurs du vieux continent.
Allemagne
10/10 pour le Bayern Munich! Les Bavarois ont réussi la performance inutile de remporter leurs dix premiers matchs de Bundesliga. Leur victime du weekend se nommait Cologne, surclassé durant l'ensemble de la rencontre par un leader sans pitié (4-0). Derrière, le Borussia Dortmund s'accroche tant bien que mal. Les Jaunes se sont largement imposés face à Augsburg (5-1) et peuvent remercier leur buteur Aubameyang qui ne s'arrête plus de marquer. Schalke, 3e au classement, s'est incliné à G'ladbach (3-1) et voit ses concurrents se rapprocher dangereusement. En effet Wolsburg, vainqueur à Darmstadt (0-1), le Herta Berlin vainqueur à Ingolstadt (0-1) et le Bayer Leverkusen qui a battu Stuttgart (4-3) restent en embuscade pour une place sur le podium.
Angleterre
Ça se resserre en tête de première league ! Les voisins de Manchester, United et City ont signé un non match (0-0) et se font tous les deux rejoindre en tête de classement. City se fait rejoindre par Arsenal, vainqueur d'Everton (2-1) et qui s'annonce cette saison comme un sérieux prétendant au titre. De son côté, United s'est fait rejoindre par West Ham, vainqueur de Chelsea (2-1) qui ne parvient décidément pas à rehausser son niveau et reste scotché au bas du classement. Enfin, malgré l'arrivée du technicien Allemand Jurgen Klopp, Liverpool ne parvient pas à se hisser dans le haut du classement. Le club de la Mersey a été tenu en échec par Southampton (1-1) et pointe à la 9e place du classement.
Espagne
En Liga, les favoris s'échappent peu à peu. En ouverture de la journée, le Real Madrid s'est imposé face au surprenant Celta Vigo (3-1) et confirme sa bonne forme du moment malgré l'absence de nombreux titulaires blessés. Le FC Barcelone, grand rival du club madrilène, est seul à tenir la cadence. Les Catalans se sont imposés face à Eibar (3-1) et peuvent remercier leur attaquant Luis Suarez auteur d'un triplé. Dans le choc du weekend, c'est l'Atletico Madrid qui est venu à bout du FC Valence (2-1) et consolide sa place sur le podium. Le grand perdant de cette journée est Villareal. Encore leader il y a deux semaines, le "yellow submarine" a encore été tenu en échec, cette fois à Las Palmas (0-0) et voit ses principaux concurrents creuser l'écart. Enfin, soulignons la belle performance du FC Séville, vainqueur de Getafe (5-0) et qui remonte la pente à toute vitesse après un début de saison compliqué, le club est 8e.
Italie
Nouveau leader en Série A. Il s'agit de l'AS Roma, qui occupe cette place après avoir disposé de la Fiorentina (2-1), premier avant cette journée. Cette contre performance des Florentains permet à trois autres équipes de revenir à leur hauteur. Tout d'abord Naples, vainqueur sur le fil du Chievo Verone (1-0) mais aussi L'Inter Milan, pourtant tenu en échec par Palerme (1-1) et la Lazio de Rome, qui a facilement battu le Torino (3-0). Par ailleurs la Juventus se reprend. Le champion en titre a renoué avec la victoire en disposant de l'Atalanta Bergame (2-0) mais devra enchaîner les bons résultats pour retrouver le haut du classement. C'est également le cas du Milan AC qui, malgré sa victoire face à Sassuolo (2-1) reste scotché à la dixième place du classement.
France
Dans le championnat de France, rien ne change. En tout cas la tête du classement est, comme depuis 3 ans, la propriété du PSG. Et cela n'est pas près de changer au vu de la démonstration des Parisiens face à Saint-Etienne (4-1). Les Parisiens réalisent le meilleur démarrage de leur histoire avec 29 points en 11 journées et semblent avoir d'ores et déjà anéanti toute concurrence. Angers, solide dauphin depuis plusieurs semaines commence même à faiblir, comme en témoigne le triste nul concédé à domicile contre Guingamp (0-0). Le troisième, Caen, a même perdu face à Nantes (0-2) et voit son avance sur ses concurrents se rétrécir. C'est l'Olympique Lyonnais qui en profite pour se replacer. Après leur victoire face à Toulouse (3-0) les Rhôdaniens renouent avec la victoire et restent au contact des places européennes. Des places desquelles se rapproche Monaco, qui remonte la pente après sa victoire contre Reims (0-1). Enfin l'OM s'éloigne de la zone rouge. Les Marseillais ont gagné à Lille (1-2) et se relancent dans ce championnat, comme chaque année très homogène.