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Ces dernières semaines, le président vénézuélien Nicolás Maduro s’en est pris publiquement à l’action des organisations de défense des droits humains et de celles et ceux qui militent en faveur de ces droits. Dans un discours diffusé le 21 août à la télévision, il a jeté le discrédit sur Marino Alvarado, membre d’un groupe local de défense des droits humains (Provea), déclarant que son association se situait à l’extrême droite de l’échiquier politique et mettant en cause son action.
Le 1er octobre, Marino Alvarado a été agressé à sa porte par des individus armés, alors qu’il rentrait avec son fils de 9 ans. Une enquête a été ouverte, et le ministère public a demandé que des mesures soient prises pour protéger cet homme et sa famille.
"Si les plus hauts représentants de l’État ne font pas savoir clairement que les défenseurs des droits humains jouent un rôle crucial dans la société vénézuélienne en contribuant à la protection des droits de tous et s’ils ne soutiennent pas leur action et leur participation dans l’espace public, nous allons continuer d’assister à des agressions telles que celle subie par Marino AlvaradoIl est de plus en plus dangereux de défendre les droits humains au Venezuela, les militants étant harcelés et agressés parce qu’ils critiquent les autorités. Il est de plus en plus dangereux de défendre les droits humains au Venezuela, les militants étant harcelés et agressés parce qu’ils critiquent les autorités", a déclaré Marcos Gómez, directeur d’Amnesty International Venezuela.
Le Venezuela devait se présenter devant la Commission inter-américaine des droits de l’homme le 19 octobre 2015.