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Critiques Séries : The Grinder. Saison 1. Episode 2. A Hero Has Fallen.

Publié le 27 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

The Grinder // Saison 1. Episode 2. A Hero Has Fallen.


Je pense que l’atout le plus intéressant de The Grinder c’est le fait qu’il s’agisse d’une série qui donne envie de revenir pour la sympathie qu’elle installe. De plus, ce n’est pas forcément la comédie la plus drôle du monde et pourtant, il y a quelque chose d’intelligent dans la manière dont le scénario s’étale et donc les personnages sont développés. C’est presque un épisode qui montre aussi un peu comment The Grinder va fonctionner par la suite dans les futurs épisodes. Au début de cet épisode, Dean, Dean Sr., Stewart et Ethan sont assis ensemble et regardent le second épisode d’une série au coeur même de la série. En effet, en regardant le second épisode de The Grinder dans The Grinder, j’ai comme l’impression qu’au fond il y a quelque chose de particulièrement méta dans cet épisode qui fonctionne très bien car il y a des commentaires assez réalistes sur ce que beaucoup de séries vivent après le premier épisode. Dean commente alors le fait que ce second épisode n’est pas aussi bon que le pilote et qu’ils ont perdu des téléspectateurs entre temps. Ce qui est drôle c’est que c’est ce qu’il y a pour beaucoup de séries, The Grinder la première. Non pas que l’épisode soit moins bon que le pilote, mais il a effectivement perdu de l’audience par rapport au premier.

Comme quoi… En fait, tellement d’efforts et de temps a été passé sur le premier épisode et sa création alors quand il faut en créer plus, c’est un échec. Pour The Grinder c’est loin d’être un échec puisque ce second épisode reste assez bon dans son ensemble et surtout, presque égal au pilote. Ce qu’il y a d’intéressant avec tous ces constats c’est le fait que la série comprend ce dont elle a besoin et surtout l’échec dont elle aurait pu faire preuve en entrant directement au coeur de l’histoire sans passer par cette auto-critique de la série et de son développement au fil des épisodes. Cela permet aussi de donner un peu plus de personnalité meta à The Grinder et je trouve qu’elle parvient à en faire un truc étonnant et original. Au delà de ça, cet épisode cherche aussi à tenter de savoir si Rob Lowe n’est pas le plus drôle uniquement quand il est le « Grinder » et pas à d’autres moments. Dans cet épisode, l’intrigue est complexe et va au delà de ce que l’on aurait probablement pu imaginer au départ. D’un autre côté, Rob Lowe reste le personnage le plus drôle de la série et encore plus quand il est le « Grinder ». Il y a quelque chose qui chez cet acteur fonctionne de façon instantanée et c’est forcément ce qu’il y a de plus important.

L’humour dans cette série s’installe petit à petit avec une pointe de cynisme envers le système judiciaire dont la structure même de la série se contre fout. C’est assez amusant de voir une telle comédie se moquer complètement de comment fonctionne la justice. De toute façon, The Grinder n’a jamais voulu être The Good Wife ou une série réaliste d’un point de vue judiciaire. Elle veut juste nous raconter l’histoire d’un homme qui n’avait pas envie de dire au revoir à son rôle mais qui a dû le faire et qui tente de continuer de faire vivre le « Grinder » dans la réalité. Il y a aussi quelques références assez amusantes, ne serait-ce que le moment où Dean enlève ses lunettes de soleil comme Horatio Caine. Je ne sais pas si c’est voulu mais en tout cas j’ai vu ici une référence qui fonctionnait assez bien dans son ensemble. Ainsi, avec cet épisode la série cherche aussi à introduire de nouveaux enjeux, notamment avec l’arrivée de Natalie Morales dans le rôle d’une associée senior du business familial. Claire, comme Stewart, n’est pas convaincu par Dean et ce que ce dernier semble vouloir apporter. Elle n’est pas non plus impressionnée et quelque chose me dit qu’il y a un potentiel romantique là dedans. Ce ne serait pas si étonnant que ça au fond…

Note : 7/10. En bref, en prenant pleinement conscience des problèmes des épisodes 2 dans les séries, The Grinder fait preuve d’intelligence meta.


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