C'est avec le plus grand choc que appris le décès d'Alain. Après avoir battu un cancer avec succès il y a juste quelques années, il a fallu qu'il tombe proie à une pneumonie samedi dernier.
Même si j'avais entendu parler de mon compatriote depuis mon arrivée en Amérique, ce n'est guère que ces 15 dernières années que j'ai eu la chance de bien le connaître et de l'apprécier. Alain était intelligent, intense, exigeant avec lui-même et doté d'un humour bien à lui.
Il avait des qualités intellectuelles qui malheureusement ne sont pas légion dans la branche du ski, où la plupart sont beaucoup trop épris par leur passion du ski pour pouvoir toujours voir les choses clairement. Au fil des ans, mon compatriote qui était arrive dans l'Ouest vers la fin des années soixante en tant qu'entraîneur de ski, avait construit sa carrière, d'abord dans le ski de compétition, avant de ses diriger vers équipement des stations de ski.
Quand il finalement pris sa retraite il y a quelques années, il a continué à travailler sur sa belle propriété située sur les flanc de la Sierra Californienne et s'est plongé dans l'écriture d'un morceau d'histoire moderne du ski. Parmi ses ouvrages, il a étudié et a rouvert le débat sur le limogeage de l'équipe de ski français dans les milieu des années soixante-dix.
Il a également publié plusieurs pièces uniques en leur genre sur les stations de ski françaises comparées à leur homologues américaines, ainsi qu'une comparaison des programmes de ski compétition à travers le monde et leurs résultats respectifs. Ses vues offraient une perspective très dégagée, étaient très bien écrites, documentées et toujours très conclusives.
Alain, tu nous a quittés bien trop tôt et tu vas tous nos manquer !