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Critiques Séries : Doctor Who. Saison 9. Episode 6.

Publié le 28 octobre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Doctor Who (2005) // Saison 9. Episode 6. The Woman Who Lived.


Seconde partie d’un double épisode et franche réussite. Si la première partie était déjà brillante, la seconde l’est presque encore plus. Cet épisode est teinté de beaucoup plus d’humour que la première partie qui s’était surtout chargée d’émotions. En se reposant encore une fois énormément sur la performance de Maisie Williams (Game of Thrones), Doctor Who nous offre son double épisode le plus passionnant depuis un sacré bout de temps. C’est un épisode qui vient démontrer également que Peter Capaldi s’est vraiment fait sa propre vision du personnage et l’incarne à sa façon, laissant sa propre empreinte alors que ce n’était pas forcément gagné au départ. Maisie Williams est brillante dans cet épisode et c’est aussi pour cela que les références (notamment à La Belle et la Bête) fonctionnent brillamment derrière car les personnages sont tous très bien utilisés. Ashildr, le personnage de Maisie Williams, continue de nous offrir des surprises et de toutes les saisons de Doctor Who, je crois que je n’ai jamais vu un personnage aussi intéressant et original que celui-ci car il n’y a aucun personnage qui ne lui ressemble depuis les débuts de la version 2005 de Doctor Who. En croisant la route de la jeune femme alors qu’il est à la recherche d’un artefact, le Docteur montre encore une fois un côté particulièrement touchant de lui-même.

J’aime bien la façon dont cette saison gère les émotions (tout en générant également quelques émotions bien à elle). Ashildr est maintenant très différente de ce qu’elle incarnait dans l’épisode précédent alors que son immortalité a créé de nouvelles priorités dans sa vie. Mais le Docteur a besoin de rester à ses côtés afin de l’aider à retrouver le droit chemin. Ce qui semblait être un épisode (et une suite) très simpliste, se trouve être beaucoup plus ingénieuse que ça. Le personnage de Ashildr permet d’oublier Clara. La série n’a pas toujours besoin d’elle et cet épisode vient démontrer une nouvelle fois à quel point Ashildr pourrait très bien être la nouvelle « compagne » du Docteur (même si pour le coup ce serait plutôt comme sa fille). On sent que Doctor Who cherche à pousser le Docteur dans ses retranchements en lui offrant l’occasion de plonger au coeur de choses qui ont des conséquences. Si auparavant Doctor Who était une série qui aimait bien les personnages funs et les intrigues qui vont bien avec, Steven Moffat fait de cette saison (en plus de la saison précédente) quelque chose de particulièrement intéressant qu’il n’avait jamais fait auparavant dans cette série.

En portant cet épisode sur leurs épaules, les deux acteurs jouent la carte de la nuance. Le but n’est d’ailleurs pas de nous en mettre plein les mirettes au travers de scènes d’action à tire larigot. Non, le but est plutôt de nous raconter une histoire plus nuancée, plus touchante sur les conséquences des actes de chacun et ce que cela peut impliquer autrement. La relation entre Ashildr et le Docteur est quant à elle plus que complexe à définir mais cet épisode tente de relever le défit haut la main. Doctor Who parvient avec cet épisode à nous rappeler que finalement la série est encore capable de très belles choses. Doctor Who retrouve la profondeur des personnages et des développements qui font sa force. C’est sympathique les épisodes avec des scènes d’action et tout un tas d’autres choses mais ce n’est pas le plus important. Les conséquences des actes du Docteur, c’est quelque chose que cette saison aime beaucoup apparemment et ce n’est pas pour me déplaire. Bien au contraire, je trouve que c’est une très bonne chose que d’aller dans cette direction avec une série qui maîtrise de plus en plus son nouvel univers façon Capaldi. Ce n’était pas toujours facile d’adopter ce nouvel acteur dans ce rôle et pourtant, je crois que c’est celui qui apporte le plus de questions intéressantes (peut-être dû à l’âge de l’acteur par rapport aux Docteur précédents).

Note : 10/10. En bref, brillant.


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