En 1989, André the Giant Has a Posse traduit nettement André le géant a une bande de potes est un mouvement artisitique du genre art urbain ou street art.
Dix ans plus tard, le mouvement est renommé Obey Giant par l’auteur lui-même pour éviter le dispute avec une firme qui l’a menacé de poursuite pour piratage.
Shepard Fairey, auteur de l'Obey Giant
Le parcours jusqu’à Obey Giant et relativement long. Shepard Fairey, à l’âge de 20 ans a conçu son graphique d’incarnation qu’il ‘est proposé d’exposer partout. Il était encore étudiant, simple et sans problème ni grande ambition au sein de l’Université Rhode Island jusqu’en 1989 où il a décidé d’afficher son œuvre au grand public qu’il a nommé « André The Giant ». Auparavant, il a discrètement affiché ses graphiques au bas des murs ou sur les marges. Dix ans plus tard, la société Titan Sports a menacé Shepard Fairey pour avoir utilisé la marque déposée André the Giant. Pour éviter toute confrontation, le jeune artiste a laissé tomber et a décidé de concevoir une image plus proche de la figure du lutteur. Il a associé son graphique à un label novateur manœuvré comme marque de fabrique Obey, d’où l’étiquette Obey Giant.
Le message de ce mouvement
Critiqué d’avoir été flou dans ses messages par le critique d’art Robert L.Pincus, Obey Giant a continué son parcours. Formellement, le message véhiculé par Obey Giant est antiautoritaire, représentant une éthique et non de l’esthétique. Au fil du temps, l’expression artistique de Shepard Fairey transmet une caricature, une propagande plutôt populiste, politique et parfois entrelacée avec des publicités commerciales où le texte Obey Giant est maître mot.
Les pochoirs, la peinture murale et les adhésifs ont supporté les messages d’Obey Giant sur des murs, des espaces publics, des panneaux publicitaires voire de signalisation, des arrêts de bus, et partout. D’autres supports ont véhiculé le message du mouvement artistique Obey Giant, y compris les vêtements, les pièces de décoration. Le message est dévoré par les médias, la grande masse ayant soif d’une contre-culture.