J’ai une passion pour les sweat, mais pas n’importe lesquels. J’aime qu’un sweat devienne une véritable pièce de mode qu’on porte aussi fièrement sur un slim en automne, que le soir d’une fraîche soirée d’été sur la plage ! Comprendre que j’aime qu’il ait une coupe féminine justement parce que j’affectionne particulièrement le style boyish. Équilibre paradoxal, j’en conviens !
Cette année plus que jamais, j’ai entamé une introspection toute personnelle que j’appellerai « armoire/karma » : c’est-à-dire que je fais le point sur ce que je sais/peux coudre ou tricoter, ce que je ne sais pas/ne peux pas coudre ou tricoter et que je vais devoir acheter. Même si cela me demande du temps avec mon nouveau big boss (ndlr : baby boy) qui est ma priorité, je compte bien réaliser un maximum de mon vestiaire moi-même partant de ce constat et de mes envies.
Pour mon anniversaire, belle-maman m’a offert un bon d’achat pour du tissu. Le genre de cadeau que j’adore car je suis donc devenue assez difficile chiffonesquement parlant. Ces deux matières, dont la photo offre un rendu assez réaliste, ont attiré mon attention.Celle du dessus est du jean matelassé zébré blanc sur sur bleu (pas du tout extensible), celle du dessous est du sweat moucheté framboise. Un conseil si vous vous lancez dans la confection de vêtements à forte dominante coton, ne négligez pas l’étape lavage/séchage/repassage : la matière peut bouger jusqu’à 20% (se décaler, voire même éventuellement rétrécir) et ce serait vraiment décourageant & décevant de le découvrir une fois votre couture terminée !
J’ai donc opéré de la sorte pour chacun avant de préparer la découpe. Le sweat moucheté framboise était complétement décalé après le repassage, je ne regrette donc pas un instant d’avoir respecté cette étape.
Ouh la vilaine marque de repassage ;)Je me suis lancée dans la couture (après avoir mis 2 semaines à scotcher les pièces du patron, non pas qu’elles soient complexes à assembler, au contraire mais parce que soit j’étais vidée de mes forces, soit je donnais un biberon et prenais tout notre temps, soit je baby bluesais à grand renfort de kleenex) à la surjeteuse car je ne savais pas de combien de temps j’allais disposer. A ce propos, il existe un tutoriel très simple et efficace pour savoir comment coudre un col façon col de tee-shirt à la surjeteuse.
Je suis très contente du résultat et de mon choix de tissu je l’avoue. Les photos ne lui rendent pas justice (il pleut des cordes alors je squatte mon hall d’entrée), gageons que la lumière nantaise me permettra de faire de plus jolis clichés à l’avenir. Bref, le patron est précieusement plié et dans une enveloppe car il est fort probable que je réitère l’exercice. Prochainement, je vous montre le sweat matelassé mais pour l’heure, je retourne faire des cartons !*******
Les + : patron efficace (clair et qui tient ses promesses : tailles, forme) / couture rapide (encore + si comme moi on fait tout à la surjeteuse)
Les – : attention pour les plus étourdies (dont je fais également partie), le morceau papier « dos » est à positionner sur le verso avant de procéder au découpage (ça prend tout son sens quand on regarde le schéma de coupe, j’ai failli faire une belle bourde…).
Coût des tissus : 30 € & 27 €
Coût du patron : 3 € !!!!!
Temps nécessaire : – d’une heure de couture (top!)
Portabilité : 5/5