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Critiques Séries : Once Upon a Time. Saison 5. Episode 6.

Publié le 03 novembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Once Upon a Time // Saison 5. Episode 6. The Bear and the Bow.


Once Upon a Time est une série avec laquelle j’ai parfois un peu de mal à cerner où est-ce qu’elle veut en venir. Elle n’est pas mauvaise et ses histoires sont intéressantes mais je ne sais pas pourquoi, une fois que j’ai consommé un épisode, je ne peux m’empêcher de penser que c’est légèrement décevant. L’arrivée de l’univers de Rebelle est par exemple une bonne idée mal utilisée. Merida est loin d’être aussi niaise que dans le film Pixar mais je n’arrive toujours pas à cerner où est-ce que Once Upon a Time veut en venir avec ces personnages. Les aventures de Belle et Merida ne nous emmène pas vraiment dans des directions étonnantes. C’est aussi assez difficile à cerner d’un point de vue de la timeline alors que l’histoire de ces deux personnages revient six semaines plus tôt. La seule chose qui permet de voir que l’on est bien dans le passé, c’est le style d’Emma. Il n’y a pas grand chose de neuf en plus. C’est sans compter sur le fait que le flashback de Merida est un peu redondant. D’autant plus redondante si l’on a déjà vu Rebelle bien entendu. Cela a cependant un bénéfice : aider Belle a faire plus que ce qu’elle ne faisait jusqu’à présent et c’est déjà une très bonne nouvelle.

Belle a donc droit d’être plus que le personnage annexe, caché derrière Rumple. Belle a le droit aussi à son histoire et comptée avec celle de Merida, c’est peut-être une bonne idée. Si Belle est bien plus intéressante quand elle est avec Rumple, mais ce dernier a d’autres chats à fouetter. Et justement, Rumple est toujours le personnage le plus intéressant narrativement parlant de la série. J’aime bien ce que Once Upon a Time compte faire de lui cette année, ça sort un peu des carcans du genre que l’on a pu voir auparavant. On sent que Once Upon a Time veut nous impliquer un peu plus dans l’histoire de son personnage. Rumple est plus nuancé cette année, peut-être aussi car il n’a pas le rôle du méchant de service et que Emma prend plus ou moins sa place. J’apprécie l’évolution de cette dernière qui se construit petit à petit mais cela met énormément de temps. On est déjà à l’épisode 6 tout de même et j’ai l’impression que Once Upon a Time est à la traite avec elle. En embarquant ses personnages d’un point A à un point B, la série parvient donc à nous offrir quelque chose d’assez simpliste dans son ensemble sans trop de surprises. C’est un épisode qui ne fait pas évoluer grand chose dans l’histoire de la saison, sauf autour de Belle et Merida (et ce ne sont pas les personnages les plus importants).

En effet, Once Upon a Time tente de nouvelles choses ici afin de nous donner l’impression qu’elle maîtrise peut-être d’autres choses que les trucs les plus classiques que l’on a pour habitude de voir. Je ne sais pas trop où est-ce que l’univers de Camelot nous embarque d’autant plus que le résultat manque peut-être d’un peu de saveur. Zelena me laisse quant à elle perplexe mais c’est aussi la faute au casting de cette série qui est devenu au fil des années beaucoup trop important. Il y a trop de choses à faire avec chacun des personnages que la série doit régler. Si cela ne donne pas forcément de mauvaises choses à l’écran (et cet épisode reste divertissant pour ne pas ennuyer) mais pas des choses aussi brillantes que cela ne pourrait l’être. Cette saison 5 est donc pas mal dans son ensemble et est beaucoup mieux gérée en termes de narration et de personnages que la première partie de la saison 4, mais je reste encore sur mes gardes. La saison a drastiquement ralenti certaines choses pour se concentrer sur des personnages un peu plus futiles comme Merida qui n’a jamais vraiment prouvé qu’elle était nécessaire dans cette saison. Je reste donc septique mais intrigué de voir comment la saison va évoluer. Emma a juste besoin de montrer un peu plus de son côté vilain afin de donner un coup de fouet à Once Upon a Time.

Note : 5/10. En bref, Once Upon a Time ne brille plus mais reste ce petit divertissement coupable que l’on aime.


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