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Critiques Séries : After Hours. Saison 1. Pilot (UK).

Publié le 06 novembre 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

After Hours // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Qu’est-ce qui se passe quand un garçon fan de musique qui a 18 ans se retrouve sans ses amis dans un trou paumé ? C’est ce que After Hours tente de nous raconter. Si cette comédie a un certain charme, aidé par le jeune James Tarpey (vu dans Le dernier pub avant la fin du monde ou encore le très mauvais Robot Overlords), je ne suis pas vraiment le convaincu que j’aurais aimé. Disons que cette série se concentre sur pas mal de banalités avec pas mal d'ennui. C’est charmant mais cela s’arrête là. Sky One n’a jamais été ma chaîne favorite dans le registre des comédies. Elle m’a donné Trollied et je crois que cela doit être l’une des rares que je suis encore après 5 saisons (ah oui, et puis Spy malheureusement annulée après 2 saisons). Quoi qu’il en soit, After Hours n’est pas une comédie qui cherche à tout prix à nous faire rire. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose, se concentrant donc sur un univers beaucoup plus doux amer mais derrière cette série se cache quelque chose d’un peu trop pauvre car l’on ne peut faire se reposer une série sur aussi peu d’idées. Le charme ne fait vraiment pas tout.

Willow,18 ans, fan de musique, se retrouve coincé dans la ville sur le déclin de Shankly après le départ de ses amis. Quand sa petite-amie le largue aussi, il ne lui reste rien à part son amour pour l'émission de radio indépendante After Hours.

Craig Cash, qui est un peu le Ken Loach de la comédie, tente de nous raconter une sorte de comédie sociale inspirée de ce que Ken Loach aurait très probablement pu faire dans un petit village du Royaume Uni. Le problème c’est que cela n’a pas du tout le même charme que ce que Ken Loach peut faire au cinéma. The Royle Family qu’il a co-scénarisé était déjà une comédie avec un style particulier, un style original mais qui n’est pas forcément un genre de prédilection pour moi. C’était une réponse aux comédies qui sont bourrées de gags. En somme, son dada c’est de faire des comédies qui veulent nous plonger au coeur de la vie des « vrais » gens. C’est un peu ce que j’ai ressenti une fois de plus ici. Rien ne se passe donc vraiment, on doit se laisser emporter par un récit qui n’est pas particulièrement fou. Si derrière cette série se cache vraiment une sorte de vide notoire, j’ai tout de même bien aimé le personnage de Willow. Ce jeune garçon qui se retrouve coincé dans un endroit qui n’est pas vraiment celui de ses rêves. Ses amis sont partis et je pense que l’idée derrière After Hours était de raconter aussi les problèmes actuels, le départ vers les grandes villes et la désertion par les jeunes des petits villages.

Le constat est bien et James Tarpey est même parfait dans le rôle qui lui est proposé ici sauf que ce n’est pas suffisant pour moi. Je n’ai pas réussi à me plonger dans les histoires de sa famille. Son père incarné par Ardal O’Hanlon et sa mère incarnée par Georgina Campbell (pourtant gagnée d’un BAFTA récemment) mais sans trouver ces personnages mauvais, je n’arrive pas à les trouver engageant. C’est là que After Hours démontre que finalement ce n’est peut-être pas la comédie attendue, pas celle qui se devait d’avoir le charme d’une comédie Ken Loach-ienne. Pour ceux qui veulent passer du temps avec des personnages qui n’ont que le spleen de la vie à nous faire partager, alors After Hours est faite pour vous. Pour ceux qui comme moi s’attendent à quelque chose d’un peu plus intéressant, avec peut-être plus de surprises, alors passez votre chemin. Cela a beau être une série qui a du coeur, je pensais que cela aurait pu être complètement différent.

Note : 4.5/10. En bref, pas suffisamment passionnant malgré tout le côté mignon que After Hours peut dégager.


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